Malheureusement, du reste, ce n’est pas dans un chapitre de la nature de celui-ci que nous pouvons donner une idée complète de la vie de Sainte Térèse écrite par elle-même ; il faudrait s’arrêter plus longtemps que nous ne le pouvons.
Caro sait tout cela aussi bien que nous, et il en touche même un mot en passant dans son chapitre du Mysticisme, en général.
Ainsi, — et c’est la conclusion de ce chapitre, — Monsieur de Cupidon n’est pas un livre que la Critique puisse classer parmi ceux qui restent.
On ne peut pas dire qu’il ait déchiré d’un seul coup cette nuée impatientante, ce je ne sais quoi d’importun et d’opaque qui sépare parfois, pendant si longtemps, les plus grands talents de la gloire ; car son nom se dégageait déjà de l’obscurité et montait, sans lutte, dans la lumière, à mesure que les chapitres de son livre, imprimés d’abord dans une Revue, passaient sous les yeux du public.