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1403. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 28, du temps où les poëmes et les tableaux sont apprétiez à leur juste valeur » pp. 389-394

Parmi les opera sans nombre qui se sont faits depuis lui, il n’y a que Thetis et Pelée, Iphigénie, les fêtes vénitiennes et l’Europe galante, que le monde mette à côté des bons opera de cet aimable poëte.

1404. (1778) De la littérature et des littérateurs suivi d’un Nouvel examen sur la tragédie françoise pp. -158

Qu’on rapproche le Jules César de Shakespear de celui de Voltaire ; d’un côté l’on voit le Peintre, & de l’autre la main tremblante & timide, nivelant des mots harmonieux & qui tombent en cadence. […] mes amis, que chacun de nous aille de son côté. […] Molière cesse souvent d’être Philosophe, pour mettre les rieurs de son côté ; il fait tomber alors la plaisanterie sur des choses sérieuses ; avec une saillie il rapproche des objets absolument séparés. […] Tout l’argent est d’un côté ; & le suc vital s’égare, au-lieu de féconder toutes les branches de l’arbre. […] Cette funeste inégalité fait naître d’un côté les attentats de l’opulence, & de l’autre les crimes obscurs de l’indigence.

1405. (1888) Impressions de théâtre. Deuxième série

Comme si le bien n’était pas le beau par un côté ! […] C’est, à côté du mystère de la bonté, celui de la méchanceté humaine. […] Je laisse de côté les deux premiers actes. […] De chaque côté, de vagues masures et des murailles souillées ; tout au bout, un vague escalier. […] Le côté droit continue à penser, le côté gauche n’a plus qu’un fonctionnement mécanique. » Et il lui dit, lui parlant à l’oreille gauche : « Comment vas-tu ? 

1406. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Ce sont eux qui l’avaient porté et qui l’ont soutenu au ministère ; car, en se jetant d’un côté ou de l’autre, ils sont à peu près sûrs de déterminer la majorité. […] Quiconque peint savamment le côté douloureux de l’homme, peut aussi représenter le côté ridicule, parce que celui qui saisit le plus, peut à la rigueur saisir le moins. […] Les neiges éternelles dont ces montagnes sont couronnées, nourrissent d’un côté les rivières qui descendent dans le nord de la baie d’Hudson, et de l’autre celles qui s’engloutissent dans l’Océan Boréal. […] D’un côté s’étendent de vastes champs de glaces contre lesquels se brise une mer décolorée où jamais n’apparut une voile ; de l’autre s’élève une terre bordée de mornes stériles. […] L’Église a ses ordres religieux, chargés de l’éducation et du dépôt des sciences ; l’État a ses ordres militaires, voués à la défense de la religion : partout l’État s’élève avec l’Église, le donjon à côté du clocher, le seigneur ou le magistrat à côté du prêtre ; le noble ou le défenseur de l’état vit à la campagne ; le religieux habite les déserts.

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