Voilà le but. […] La Révolution n’avait pas pour objet et pour but un accroissement de limites pour la France.
À la chute du jour, il but de l’eau glacée pour apaiser sa soif ; ensuite il se fit apporter deux glaives, et, après les avoir examinés tous les deux, il en plaça un sous sa tête. […] On verra que je n’apostasie rien que l’erreur dans laquelle je suis une ou deux fois tombé, et quelques expressions mal sonnantes ou mal interprétées par mes nombreux lecteurs ; que j’ai mûri mes idées sur les conditions naturelles du pouvoir ; que j’ai profité de l’expérience et des temps, mais que je suis après ce que j’étais avant, l’homme qui se corrige des moyens sans se détourner du but : la liberté par l’honnêteté, le gouvernement spiritualiste.
Le peuple n’est pas une religion pour lui, c’est un instrument ; son dieu, à lui, c’est la gloire ; sa foi, c’est la postérité ; sa conscience n’est que dans son esprit ; le fanatisme de son idée est tout humain ; le froid matérialisme de son siècle enlève à son âme le mobile, la force et le but des choses impérissables. […] La gloire et la postérité étaient les deux seuls buts de sa pensée.
« Oui, une société qui admet la misère… oui, une humanité qui admet la guerre, me semblent une société, une humanité inférieures, et c’est vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut que je tends, société sans rois, humanité sans frontières… « Je veux universaliser la propriété, ce qui est le contraire de l’abolir, en supprimant le parasitisme, c’est-à-dire arriver à ce but : tout homme propriétaire et aucun homme maître. Voilà pour moi la véritable économie sociale, et, parce que le but est éloigné, est-ce une raison pour n’y pas marcher ?