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1037. (1900) La culture des idées

Stendhal a obscurément perçu ce raisonnement quand il a défini la beauté « une promesse de bonheur ». […] Autant dire que cette idée n’existe pas et qu’elle a été absolument dévorée par l’idée de bonheur, et du bonheur sexuel, du bonheur donné par une femme. […] Nous avons donné plus haut l’explication de cette attitude rétive ; c’est que leur occupation principale est la recherche du bonheur, et qu’ils ont bien plus souci de raisonner selon leur intérêt que selon la logique. […] Que de femmes, puisqu’il s’agit d’amour, auraient dû, pour leur bonheur éternel, être violentées, et combien ont pâti de la réserve trop noble de leur amant ! […] Je suppose que l’on a cessé de croire que les poèmes homériques aient été composés au petit bonheur par une multitude de rapsodes de génie et qu’il a suffi de raboter leurs improvisations pour obtenir l’Iliade et l’Odyssée.

1038. (1888) Portraits de maîtres

L’écrivain français a surtout reproduit à merveille ces alliances de mots et ces bonheurs d’expression qui caractérisent le style éclatant de son modèle. […] Il eût dû, sans rien sacrifier, réserver pour les Harmonies ces effusions d’un bonheur plus pur. […] Le bonheur de son interprétation est seul appréciable. […] Enfin du vrai bonheur Nous porterons les signes. […] Elle ne rêve pas pour Merlin un bonheur égoïste et stérile, elle ne veut point l’enchaîner dans un cercle de délices.

1039. (1911) Visages d’hier et d’aujourd’hui

Sur le seuil des chaumières, apparaît le bonheur bucolique ; près des rives ombragées, les amants récitent l’éternel dialogue. […] Mlle Annette vit « comme si elle n’existait que pour servir au bonheur du prochain ». […] Cette bizarrerie, Jean Lahor l’a réalisée avec bonheur, et noblement. […] Au sujet du Bonheur, de Sully-Prudhomme, M.  […] Ils se consacrent tout entier à ton bonheur.

1040. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

J’ai eu le bonheur d’en compter quelques-uns. […] * A quel signe reconnait-on le bonheur ? […] Ce bonheur n’est pas le vrai ; à peine en est-il l’ombre. […] Les amis se réjouissent, les indifférents sont touchés, les parents envient le bonheur des deux mères. […] Il est vrai que j’en parlais fort à mon aise, ayant eu le bonheur, dans mes deux candidatures, d’être accueilli par la majorité de mes juges comme un futur confrère.

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