Vous l’avez saigné à blanc et il n’a plus rien dans la veine !
L’éloge est un tribut qu’on paie à la vertu. » Dans un de ses derniers discours à Théodose, il s’interrompt tout à coup : « Tu vois, prince, lui dit-il, que je ne suis pas venu ici pour te flatter : conviendrait-il à un philosophe en cheveux blancs, qui a familièrement vécu avec tant d’empereurs, aujourd’hui que le plus humain de tous est sur le trône, de mendier sa faveur par des bassesses ?
Dans les palais des reines, froids palais, tristes demeures qui tombent en ruines, colonnes renversées, sceptres brisés, trônes défoncés, nous avons madame Vestris, toute froide, toute blanche et parfois terrible. […] la dent recouvre la brèche du vase, de son émail plus blanc que la porcelaine de Sèvres. […] Les papillons noirs voltigent autour de ces yeux hardis qui découvraient si bien, dans l’ombre, la robe blanche de Rosine ou la cornette égrillarde de Marton. […] Elle panse, de ses blanches mains, une pauvre femme qui s’est blessée au front : le bon docteur est ravi de cette chaste et naïve apparition. […] des mains si blanches !
L’Afrique était une carte toujours blanche. […] Ils se tenaient à l’entrée d’une blanche clôture, avec l’air d’une résignation si gaie… Moi aussi, j’ai admiré le golfe de Bandol et toute cette côte aiguë. […] Il a écrit quelque part : « Ô monts de l’Attique, ô Phalère aux blancs rivages ! […] Comment ne pas soupçonner d’avarice un homme qui écrit sa correspondance sur les feuilles blanches des lettres qu’il reçoit, et qui fume éternellement des cigares de vendeur de contremarques ? […] Il n’attendait plus rien, ni des jours, ni des heures, ni du présent, ni de l’avenir, que des livres à lire et des feuilles de papier blanc à noircir.