Au milieu de ce monde, un beau jeune homme, au gilet en cœur, à la chemise en échelle, au revers d’habit noir en velours, et décoré d’un camélia blanc, et odorant de senteurs qui puent : un mélange bâtard d’un jeune député du centre sous Louis-Philippe et d’un gandin de Napoléon III. […] Il y a rarement chez nous cette noblesse de déclin, cette race de la vieillesse, cette beauté de Franklin et de grand seigneur, sous la couronne d’un reste de cheveux blancs, et ces yeux heureux, et cette belle bouche, et ces beaux regards humains ; enfin ce type d’une vie toute droite et bien remplie, d’une conscience satisfaite, d’une âme limpide. […] ce livre, je voudrais ne pas l’avoir fait, quoiqu’il m’ait valu… » et le vieillard battu de ses grands cheveux blancs, ne finissant pas sa phrase, tourne vers sa femme des yeux jeunes d’un remerciement d’amour. […] Il décrit le soulier de satin blanc, qui, pour chacune d’elles, est soutenu par un petit matelassage de soie dans les endroits où la danseuse sent qu’elle pèse et appuie davantage : matelassage qui indiquerait à un expert le nom de la danseuse. […] À côté de Barre, à la tête, au front ridé d’un philosophe antique, un ouvrier mouleur, en blouse, délaye le plâtre fin dans une cuvette, et ensevelit sous son blanc crémeux la main de la princesse, préalablement ointe d’huile.
Juvénal, flétrissant d’indignes sénateurs, Exhalait en beaux vers ses chagrines humeurs ; Je le sais ; mais tout change, et, de nos jours, pour cause, L’ultrà Sauromatas se serait dit en prose137 ; Sinon tu pourrais bien voir au Palais-Royal Un pamphlet rouge ou blanc éclipser Juvénal. […] L’écrivain nous y raconte ce qu’il appelle son château en Espagne, son rêve à la façon d’Horace, de Jean-Jacques et de Bernardin de Saint-Pierre : une maisonnette couverte en tuiles, avec la façade blanche et les contrevents verts, la source auprès, et au-dessus le bois de quelques arpents, et paulum silvæ. […] La langue poétique intermédiaire dans laquelle Jean Polonius se produisit a cela d’avantageux qu’elle est noble, saine, pure, dégagée des pompons de la vieille mythologie, et encore exempte de l’attirail d’images qui a succédé : ses inconvénients, quand le génie de l’inventeur ne la relève pas fréquemment, sont une certaine monotonie et langueur, une lumière peu variée, quelque chose d’assez pareil à ces blancs soleils du Nord, sitôt que l’été rapide a disparu. […] celui que l’amour délaisse N’est plus jeune, même à trente ans ; Le malheur est une vieillesse Qui précède les cheveux blancs.
Rodin revient en lui sur la scène, mais un Rodin écourté, rogné, amoindri, lissant, d’un air machiavélique, des toiles d’araignée cousues de fils blancs. […] … l’une portant que Catherine a payé les dettes de son cousin Adhémar, ce qui l’obligera à l’épouser par la contrainte du scandale ; l’autre accusant Pierre Champlion d’avoir donné à mademoiselle Rosa, une sauteuse de féeries, le cheval blanc qui la trimbale au Bois, dans son coupé d’occasion. […] Mademoiselle de Birague va fuir en Amérique pour échapper à son bourdonnement ; Pierre Champlion se croit accusé d’avoir fait manger la grenouille de sa souscription au cheval blanc de mademoiselle Rosa, et il songe déjà au suicide. […] Il se déclare solennellement, à son club, le chevalier du cheval blanc de mademoiselle Rosa : le tribunal d’honneur a révoque sa sentence : Catherine épousera Pierre Champlion.
Les musiciens de la garnison, tunique bien brossée, boutons reluisants, instruments fourbis comme les boutons, quittent la caserne et se dirigent vers les Allées Neuves : c’est l’heure où le soleil, prenant la promenade en biais, y fait étinceler ces myriades de petits cailloux blancs dont les pointes écorchent le sol. […] il se livra à l’enthousiasme public, — vêtu d’une veste en toile blanche et d’un pantalon de couleur : il est aimé d’une sympathie qui lui permet de ces insolences. […] Disons-le pourtant : il existe aussi un vieux Capitole, un Capitule authentiquement vieux, hérissé de fort curieuses sculptures ; mais il est caché derrière le neuf comme un beau fauteuil en chêne fouillé sous une housse de calicot blanc ! […] Un Tityre en cheveux blancs berçait sur ses genoux un jeune pâtre à la mamelle.