L’Ecclésiaste a son genre de beauté comme Isaïe. […] Les types tracés par les écrivains idéalistes ou réalistes sont tous deux beaux diversement, dans la proportion où ils vivent ; la vie, nous l’avons vu, est le seul principe et la vraie mesure de la beauté. […] La tendance, et aussi l’écueil du réalisme, c’est l’idéal quantitatif substitué à l’idéal qualitatif, l’énorme remplaçant le correct et la beauté ordonnée. […] Le pittoresque n’est qu’un procédé, et un procédé assez vulgaire, celui du contraste, — comme qui dirait en peinture la couleur vive sans le dessin, le colifichet sans la beauté, le fard sans le visage. […] Tandis que, dans les arts plastiques, les objets représentés gardent une beauté intrinsèque de forme ou de couleur, dans la littérature ils valent surtout comme centre et noyau d’associations d’idées et de sentiments.
Cet Auteur ne travailloit que pour vivre, & la faim ne donne ni le tact nécessaire pour sentir les beautés, ni le temps de les perfectionner.
Ses autres Ouvrages poétiques offrent les mêmes beautés & les mêmes défauts.
Ses Poëmes Latins, sur les Songes & sur le Feu, réunissent la beauté du style à la fécondité de l’invention.