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3557. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XI : M. Jouffroy moraliste »

Attaché à la psychologie, troisième fondateur de la science, auteur de descriptions abondantes, scrupuleuses et fines, il a été jeté par l’abstraction dans le chaos des notations trompeuses et des fantômes métaphysiques.

3558. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XX. Le Dante, poëte lyrique. »

Il n’eut pas seulement un prédécesseur de son nom, auteur de quelques froids sonnets, et cependant admiré jusqu’à la passion par une jeune fille poëte, qui voulut se nommer la Nina di Dante : il crut, dans sa jeunesse, avoir quelques rivaux de poésie, et ne laissa que bien tard échapper l’aveu qu’il espérait les effacer tous, comme le peintre Cimabué surpassait Giotto.

3559. (1897) Aspects pp. -215

Ce qui est trop facile et indigne de l’auteur des Chants de la Pluie et du Soleil. […] Jullien, pas plus que tout auteur dramatique sachant son métier, ne s’efforce de clicher des phrases telles quelles, entendues çà et là et de les coordonner en vue d’une exactitude grossière. […] L’idée d’incriminer et d’envoyer à l’échafaud des anarchistes inoffensifs, au lendemain d’une explosion dont l’auteur n’est pas découvert, ne vient à personne. […] Ce ne sont pas les bribes et les rognures de tiroir recueillies par un commerçant imbécile qui peuvent ternir la gloire de l’auteur de Sagesse et d’Amour. […] Cyrille Pécuchet, membre de l’Académie des Goncourt, décoré de plusieurs ordres, auteur d’un traité sur la craniologie envisagée dans ses rapports avec le Christianisme etc. — et des remarques de M… Grymalkin.

3560. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Il est curieux, ce petit livre, par la figuration de l’auteur présentant son livre à l’éditeur, agenouillé, les deux mains posées à terre dans une attitude de supplication, curieux par la modestie de la préface de l’écrivain-dessinateur. […] Et je parlais alors de la peinture érotique de l’Extrême-Orient, « de ces copulations comme encolérées, du culbutis de ces ruts renversant les paravents d’une chambre, de ces emmêlements des corps fondus ensemble, de ces nervosités jouisseuses des bras, à la fois attirant et repoussant le coït, de ces bouillonnements de ventres féminins, de l’épilepsie de ces pieds aux doigts tordus battant l’air, de ces baisers bouche-à-bouche dévorateurs, de ces pâmoisons de femmes, la tête renversée à terre, la petite mort sur leur visage, aux yeux clos, sous leurs paupières fardées, enfin de cette force, de cette énergie de la linéature qui fait du dessin d’une verge un dessin égal à la main du Musée du Louvre, attribuée à Michel-Ange. » Ces lignes, je les écrivais d’après trois albums d’impressions merveilleuses dont j’ignorais encore l’auteur, et que je sais maintenant être Hokousaï, et avoir pour titre : Kinoyé no Komatsou, Les Jeunes Pins , dont la publication est de 1820 à 1830. […] LI En 1848, un an avant sa mort, Hokousaï publie Yéhon Saïshiki-tsou, Le Traité du coloris , sur la couverture duquel on voit Daïkokou déroulant un kakémono où sont gravés le titre du volume et le nom de l’auteur, et où la première planche représente, au-dessus d’un petit rapin japonais préparant l’encre de Chine, le peintre dans une espèce de danse de Saint-Guy picturale, peignant un pinceau dans la bouche, un pinceau dans chaque main, un pinceau dans chaque pied. […] Ce dessin, en haut duquel est une poésie de Bakin, l’auteur du roman, est datée : Une nuit d’hiver de 1811. […] 11º [La description n’est pas donnée par l’auteur] 12º La princesse-poétesse Sagami composant une poésie.

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