… C’est là, en effet, ce que nous sommes en droit d’attendre de tout livre de voyage, s’il ne se réduit pas à n’être que de la pituite de voyageur.
L’homme, plus éclairé, apprit que le courage était de souffrir, et que l’honneur n’était pas de prévenir la mort, mais de savoir l’attendre.
» S’agit-il des meilleurs sentiments de l’homme, de la fidélité des souvenirs, le poëte n’attend pour l’ami qu’il a perdu qu’un perpétuel sommeil219.
À cette clameur pacifique, Montchrétien mêle sa voix : ceux qui ont lu sa biographie ne s’y attendraient guère. […] Il se ramasse sur lui-même, se pelotonne, et attend. […] Alberoni ne rage pas, ne désespère pas ; il se réserve, il attend. […] Ses Lettres intimes en donnent la preuve éclatante, et qu’il n’a pas attendu de pouvoir tout pour vouloir certaines choses. […] Si nous ne la lui voyons pas, il faut qu’il y ait quelque irrégularité dans celle du cerveau. » Montesquieu précurseur de Broca : qui s’y serait attendu ?