Les images riches et correctes sont frappantes de vérité… Voilà bien l’art de 1833, l’art d’enchâsser savamment l’image dans le vers et de tout combiner pour l’effet, et le son, et la figure, et le rythme, et la coupe, et la place, et l’enjambement.

On a aussi de lui un Livre sur l'Art de sentir & de juger en matiere de Goût, dont l'objet est de faire connoître en quoi consiste le Goût qui crée, qui juge, qui admire le vrai & le beau dans les Ouvrages d'esprit, dans les Sciences, les Arts, & les Productions de la Nature.

Enfin, chaque perfectionnement de l’outillage et du métier, en amenant une facilité nouvelle, a produit aussi un nouveau relâchement de l’art chirurgical. […] La conséquence, c’est que, pour exceller dans la première partie de ce programme, le chirurgien doit avoir, avec une connaissance toujours présente de tout le corps humain, un sang-froid inaltérable, un regard lucide et sûr, une main délicate et intelligente, et comme des yeux au bout des doigts, une initiative toujours prête, la puissance d’inventer ou de modifier, à mesure, les procédés de son art, une faculté divinatoire, bref un « don », aussi rare peut-être, aussi instinctif et incommunicable que celui du grand poète ou du grand capitaine. […] « L’art de la chirurgie est personnel.

Les portraits de Flaubert sont tracés par ce même art fragmentaire. […] Je crois que le grand art est scientifique et impersonnel. […] Quant à de la sympathie, c’est différent : jamais on en a assez… Est-ce qu’il n’est pas temps de faire entrer la justice dans l’art ?  […] Et cette sobre exactitude est la moitié de son art et de son style. […] Cet art, où les mots précèdent et déterminent obscurément les idées, est anormal.