L’art, sous toutes les formes, en est alors comme l’image sensible : la hardiesse ne s’y montre jamais que dans la sagesse, et l’invention n’est que le bonheur de retrouver le bien de tous. […] et les critiques contre la tyrannie de la rime, sinon à la ruine de l’art d’écrire en vers ? […] Mais telle est l’excellence de l’art dans cette fiction que, loin d’y être choqué de voir des héros païens heureux à la manière de nos saints, on croit lire quelques pages sublimes de Platon, rêvant pour l’âme de Socrate, délivrée des liens terrestres, quelque félicité proportionnée à son intelligence et digne de sa vertu. […] Le génie grec est encore notre idéal dans les arts. […] Une statue qui rappelle la beauté noble et naïve de la statuaire grecque donne à l’artiste qui la crée le premier rang dans les arts.
Une littérature, un art étrangers inondent de leurs productions cette terre nouvelle. […] Presque tous les postes d’importance étaient occupés par les fidèles de cet art des arts. […] La misérable Italie, la terre classique de l’art et de l’héroïsme, ne jouit à cette heure que d’une existence précaire. […] Une histoire de l’art serait esquissée, surtout au moyen de reproductions. […] Dans les sciences et jusque dans les arts, ils ont atteint la limite du subtil.
Un poète qui prend son art au sérieux, et M. […] L’art, qui se sentait mourir, voulut avoir sa part de la curée. […] L’art dramatique aux mains de M. […] est-ce une apologie du droit au nom de l’art, ou de l’art au nom du droit ? […] Au nom de la tradition, ils ont fait de l’art dramatique, le plus vivant et le plus énergique de tous les arts, une momie inerte, immobile.
Sa vraie mère, Élisa Forster, devenue duchesse douairière de Devonshire, jouissait d’un douaire immense ; sa beauté, dont on voyait les vestiges, se lisait encore dans la délicatesse transparente de ses traits ; son esprit était tourné aux grandes choses, politique, arts, littérature ; sa fortune, toute consacrée aux artistes, lui donnait le rôle d’un Mécène européen à Londres, à Paris, à Rome. […] La beauté, dans ces visages, est une énigme : l’amour seul peut la deviner ; l’art n’y peut que confesser son impuissance. Heureuses les femmes qui n’ont point de portraits ; c’est qu’elles sont au-dessus de l’art ! […] Les étrangers qui visitaient la France la voyaient là tout entière sous la forme de l’aristocratie de naissance, du génie, de l’esprit, de l’art, du goût et de la beauté ; j’y étais accueilli par la famille avant l’époque de ma célébrité naissante. […] Juliette n’était pas insensible à ces vives déclamations du cœur d’un frère du maître des armées ; elle n’acceptait de ces sentiments que le seul sentiment qu’elle pouvait rendre, l’amitié ; mais, dès l’âge de dix-huit ans, on voyait poindre dans ses réponses et dans sa réserve cet art naturel qui fut celui de sa vie : rester pure en paraissant émue, tout promettre et ne rien tenir.