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516. (1882) Essais de critique et d’histoire (4e éd.)

Avant d’arriver à portée du trait, les barbares plient et prennent la fuite. […] En ce moment arrive Archagoras l’Argien qui fuyait. […] Ils avaient comme une fureur d’arriver. […] Deux disputeurs, Euthydème et Dionysodore, viennent d’arriver à Athènes. […] Mais ici, mon cher Ménon, le contraire est arrivé.

517. (1874) Premiers lundis. Tome II « L. Aimé Martin. De l’éducation des mères de famille, ou de la civilisation du genre humain par les femmes. »

Il différencie radicalement les facultés de ce qu’il appelle l’intelligence d’avec les facultés de l’âme ; il fait de la première la science purement terrestre, le résultat élaboré des organes ; il fait de la seconde une émanation de Dieu et un pur esprit ; et c’est en s’attachant aux facultés de cette partie immatérielle qu’il pense arriver avec évidence aux vérités sublimes et naturelles qui doivent diriger toute une vie. S’il en était ainsi, si ce principe de certitude et cette méthode pour arriver à la vérité demeuraient infaillibles, on sent que l’éducation de la mère de famille deviendrait facile, et que ce qu’elle aurait à enseigner à ses enfants serait également trouvé.

518. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre second. Philosophie. — Chapitre III. Des Philosophes chrétiens. — Métaphysiciens. »

Tandis qu’on recommence un nouvel article, le précédent nous échappe ; nous cessons de voir les liaisons que les faits ont entre eux ; nous retombons dans la confusion à force de méthode, et la multitude des conclusions particulières nous empêche d’arriver à la conclusion générale. […] Les fins morales viennent par cet anneau se rattacher à cette métaphysique, qui n’est alors qu’un chemin plus sublime pour arriver à la vertu.

519. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

Quand nous fûmes arrivés ainsi au sixième chant, il nous fit remarquer l’apparition d’un chevalier moins fou que Roland, plus héroïque que Renaud, plus beau qu’Ariodant : Roger, l’ancêtre des ducs de Ferrare, la souche de la maison d’Este. […] Roger a recouvré l’hippogriffe, ce Pégase de la chevalerie ; il fend les airs sur ce coursier ; il arrive à la plage de la mer où Angélique, enchaînée nue au rocher, attend le monstre marin qui va la dévorer. […] Roland, en courant une de ses aventures, arrive au vallon naguère habité par Angélique et Médor, sans se douter que ce beau lieu a été le théâtre de son infortune amoureuse. […] Zerbin et Isabelle, deux amants dont nous avons déjà parlé dans le commencement des aventures de Roger, arrivent ensemble dans le beau lieu où Roland a perdu le sens et jeté ses armes. […] Or, quand le visage passe ainsi sans cesse du rire aux larmes et des larmes au rire, qu’arrive-t-il ?

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