Il arrive même parfois que des intelligences attaquent un génie ; les inspirés, chose bizarre, méconnaissent l’inspiration. […] Enfin la catastrophe arrive, la forêt de Birnam se met en marche ; Macbeth a tout enfreint, tout franchi, tout violé, tout brisé, et cette outrance finit par gagner la nature elle-même ; la nature perd patience, la nature entre en action contre Macbeth ; la nature devient âme contre l’homme qui est devenu force.” […] C’est là, grâce aux fausses religions, ce qui arrive à Dieu.
Poursuivez votre chemin, et lorsque vous aurez perdu de vue ces enfans-là, vous vous trouverez parmi des moutons et des chèvres, et vous arriverez à un grand arbre au pied duquel on a déposé un panier de fleurs. […] Deux bohémiennes l’accostent, lui prennent la main, lui prédisent des enfans et charmans, comme vous pensez bien, un jeune mari qui l’aimera à la folie, et qui n’aimera qu’elle, comme il arrive toujours ; de la fortune, il y avait une certaine ligne qui le disait et ne mentait jamais ; une vie longue et heureuse, comme l’indiquait une autre ligne aussi véridique que la première. […] Reconnaîtraient-ils au désordre de la couche qu’ils étaient arrivés trop tard ?
J’arrive à Paris quelques jours après l’armistice. […] Si on multiplie les aéroplanes, on arrive aisément à composer de véritables dialogues et de grandes actions dramatiques. […] À la fin de 1918, De Chirico arrive à Rome et y fréquente assidûment les musées : il revient alors à la peinture traditionnelle, retour consacré par un article paru dans le numéro de novembre-décembre 1919 de Valori Plastici : « Le retour au métier », où il déclare « Pictor classicus sum ».
Avec les procédés particuliers au bourgeoisisme, on arrive à des résultats singuliers qui n’ont pas l’honneur de s’élever jusqu’au paradoxe, mais qui sont tout simplement des dégradations. […] Pour arriver à ce résultat, il a consulté Priscus, toutes les chroniques du ve siècle, Jornandès, Prosper d’Aquitaine, les poèmes teutons, les légendes latines et orientales, les chants de la Germanie et enfin les traditions hongroises, dont il ferme avec émotion le dernier et éblouissant anneau ; et c’est de tous ces mirages pourtant, c’est de toutes ces fantasmagories qu’il a fait jaillir une figure qu’il appelle la vraie, et qui est peut-être la fausse, car où est la réalité ? […] ), l’impulsion d’Attila, l’impulsion de tous ceux qui veulent brûler des Rome est toujours l’idée effroyable et naturelle d’un Communisme, éternel comme les passions de l’humanité, c’est toujours la pensée qui se cache perpétuellement dans les bas-fonds pour remonter aux surfaces de l’histoire ; qu’un jour arrive où chacun peut prendre tout !