Cependant le titre de tragi-comédie, donné par Corneille à son œuvre, se justifie en partie par plusieurs scènes de demi-caractère qui appartiennent à ce rôle18. […] Ce beau récit épique de l’expédition nocturne, des Maures surpris quand ils venaient surprendre, de la bataille et de la victoire, appartient à Corneille, et il est admirable. […] Cette scène d’éternelle beauté appartient tout entière à Corneille : Rodrigue, pour forcer Chimène à lui ouvrir son cœur, lui déclare que, puisqu’elle s’obstine à vouloir sa mort, il ne compte point se défendre ; il se laissera tuer par Don Sanche. […] Les beautés appartiennent au poète ; les défauts, au système dramatique. […] A qui appartenait cette pièce espagnole, la Verdad sospechosa ?
Le jeune homme était en possession d’un cachet russe et d’une croix de diamants qui avaient notoirement appartenu à Démétrius ; il avait, comme lui, un bras plus long que l’autre, et d’autres traits complétaient la ressemblance. […] C’en est fait, le monstre est déchaîné, la mer ne connaît plus ses limites, Dieu a cessé de lui mesurer le niveau et l’espace ; elle triomphe, le monde entier lui appartient… Non ! […] L’union de ces deux puissances n’appartient qu’à ces temps éclairés qui sont comme l’âge viril des nations. […] , est légèrement démocrate ; il appartient à la nuance, si honorable d’ailleurs, du général Cavaignac. […] Mercier appartient évidemment à l’innombrable famille des esprits faux ; en outre, il est déclamateur comme Rousseau, son maître, moins le génie de Rousseau.
Cette occupation sied parfaitement à mon âge ; elle est plus que toute autre chose en harmonie avec ce que je puis avoir fait de louable dans ma vie publique ; rien de plus utile pour l’instruction de mon pays. » Après cette introduction, les amis s’asseyent pour écouter Cicéron, qui commence ainsi : XVIII « Socrate me paraît être le premier, et tout le monde en tombe d’accord, qui rappela la philosophie des nuages et des mystères pour l’appliquer à la conduite morale des hommes et lui donner pour objet les vertus ou les vices ; il pensait qu’il n’appartient pas à l’homme d’expliquer les choses occultes et qu’alors même que nous pourrions nous élever jusqu’à cette connaissance, elle ne nous servirait de rien pour bien vivre. » Il définit ensuite la philosophie pratique de Socrate et la philosophie spéculative de Platon, et il parsème son analyse de ses propres axiomes philosophiques à lui-même. […] Voilà bien des trésors assemblés, Caton, et il faudra que notre jeune Lucullus les connaisse parfaitement un jour ; car j’aimerais mieux qu’il prît plaisir à ces livres qu’à toutes les autres beautés de ce séjour, et j’ai son éducation fort à cœur, quoiqu’elle vous appartienne plus qu’à personne, et que ce soit à vous de le rendre digne de son père, de notre Cépion et de vous-même, qui le touchez de si près. […] Certes, s’il appartenait à quelqu’un au monde d’estimer qu’il n’y a de bien que dans la vertu, c’était à vous. » XXIX Cicéron démontre ensuite, avec une évidence véritablement révélatrice, que l’honnête, ou le souverain bien, est un instinct de notre nature intellectuelle aussi irréfutable que le bien-être physique est un instinct de nos sens matériels ; de là, dit-il, ces législations, aussi divines qu’humaines, qui établissent les rapports des hommes entre eux sur les bases d’une équité sociale, qui est la conscience publique du genre humain.
« Par ses goûts, ses études et ses amitiés, surtout à la fin, Joseph appartenait d’esprit et de cœur à cette jeune école de poésie qu’André Chénier légua au dix-neuvième siècle du pied de l’échafaud, et dont Lamartine, Alfred de Vigny, Victor Hugo, Émile Deschamps, et dix autres après eux, ont recueilli, décoré, agrandi le glorieux héritage. […] Mais, devenu trop différent avec les années, il ne m’appartient aujourd’hui ni de la juger, cette moitié du moi d’alors, ni même d’essayer de la définir. […] « Parmi mes amis du Globe ou qui appartenaient par leurs idées à ce groupe, il en est deux de qui je reçus des marques de sympathie accompagnées de quelques indications justes et dont j’aurais pu profiter.