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1157. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

est-ce que cette sublime et foudroyante vérité de la situation de l’homme qui doute et de Dieu qui apparaît dans ses œuvres, de l’homme qui murmure et de Dieu qui console, de l’homme qui blasphème et de Dieu qui foudroie, enfin de l’homme qui se résigne et de Dieu qui pardonne ; Est-ce que cette situation, qui est celle de l’humanité tout entière depuis le commencement des siècles jusqu’au dernier jour du globe, n’est pas la fable des fables, le drame des drames, l’intérêt des intérêts, la curiosité des curiosités ? […] « J’étais le père des nécessiteux, et, quand la cause que j’avais à juger m’était obscure, je ne négligeais aucune peine pour la bien connaître. » VIII Et le monde tout entier, tel qu’il est, avec ses injustices, ses reproches, ses impatiences contre l’infortune qui se plaint, et même contre celle qui se tait, n’apparaît-il pas dans toute sa vérité par la voix des amis faux ou durs de l’homme juste, abattu devant eux dans la poussière ?

1158. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIe entretien. Boileau » pp. 241-326

XIII Comme écrivain, selon nous, son plus grand mérite fut d’avoir été l’homme nécessaire au moment où il apparut dans notre littérature. […] XVI Les qualités véritablement antiques du style de Boileau, qualités neuves à force d’être antiques, apparurent ainsi dès ses premiers vers.

1159. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272

Le roi de Pologne Poniatowski apparut un moment à une des stations de ce voyage.

1160. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Massillon. — I. » pp. 1-19

Quoi qu’il en soit, Massillon apparut dans toute sa force et dans toute sa beauté d’orateur sacré dès cette première époque de 1699 à 1704 et à ce point de réunion des deux siècles : il montra que le grand règne durait toujours, et que jusqu’en ce dernier automne la postérité des chefs-d’œuvre s’y continuait.

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