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1447. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Eugène Sue » pp. 16-26

Au bout seulement de quelques années, les livres mal écrits ne se lisent plus et sont oubliés. […] Pour cette raison suprême et péremptoire, il ne restera donc rien de ce romancier qui a rempli vingt années de notre temps de sa renommée.

1448. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

Après quelques années d’une soumission assez douce et d’un loisir encore illustré par les arts, sous la domination de Démétrius de Phalère, ce Périclès dégénéré comme le peuple qu’il gouvernait, Athènes, en se croyant délivrée, tomba dans les dernières bassesses de la servitude. Elle se prostitua plus qu’elle ne se soumit à Démétrius Poliorcète, saluant l’entrée triomphale de ce nouveau maître par une servile cantate postérieure de quelques années à l’hymne religieux de Cléanthe.

1449. (1902) Le problème du style. Questions d’art, de littérature et de grammaire

Des savants, ou qui se croient tels, s’occupent depuis quelques années à reconstituer l’âme, ce fantôme évanoui. […] Suivre jusqu’à leur origine, en remontant les années, chacun des clichés qui fleurirent de 1800 à 1830 les parterres du Journal des Débats ! […] C’est donc en quelques mois, en une année tout au plus, que Taine aurait modifié son style, c’est-à-dire le mécanisme de sa pensée, alors que M.  […] Moréas, extrêmement plastique, devint, après quelques années de séjour à Paris, un Français presque excessif. […] Depuis quelques années, il y eut une floraison excessive de poètes.

1450. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Degron, Henri (18..-19..) »

Aux voix des frères de sa vingtième année, il a su joindre sa personnelle chanson et unir aux hymnes déjà grandioses de plusieurs l’humble et exquise mélodie de ses pipeaux de pâtre… Je crois que ce pastourel a été un peu à l’école du Rêve chez Shakespeare et Henri Heine, à celle des beaux vers chez Léon Cladel et Paul Verlaine, et c’est un peu pour cela que l’on ne pourrait définir absolument les endroits où il lui plaît de s’arrêter.

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