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867. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

En l’écoutant, j’avais pitié du genre humain. » Le pythagorisant Socion le détermina à s’abstenir de la chaudes animaux, régime qui convenait à sa santé ; mais à l’expulsion des cultes étrangers, dont les prosélytes étaient désignés par l’abstinence de certaines viandes, son père, qui haïssait encore moins la philosophie qu’il ne craignait une délation, le ramena à la vie commune, et lui persuada facilement de faire meilleure chère. […] J’ai emmuselé l’animal féroce ; sans moi, il. eût dévoré cinq ans plus tôt. » Mais qui est-ce qui sera assez hardi pour marquer aux instituteurs d’un souverain, au ministre d’un grand empire, à un Sénèque, à un Burrhus, le moment où il leur convient de quitter leur poste ; au sage, le moment où il lui convient de mourir93 ? […] Pendant toute sa vie, autant de forfaits, autant de sacrifices : les maisons regorgeaient du sang des hommes ; le sang des animaux ruisselait aux autels des dieux. […] Quel spectacle pour l’imagination, que le possesseur d’une richesse immense, tourmenté par la soif, par la faim, et par la terreur, pire que le besoin ; errant dans ses magnifiques jardins, et réduit à la condition indigente des animaux ! […] Ainsi, l’on disait d’un chien, d’un animal engendré de deux espèces, d’un style mêlé de plusieurs idiomes, d’un mot composé de mots empruntés de deux langues, qu’ils étaient hybrides  ; ou du latin umber, mestif (métis, en vieux français) dont on fit imber, iber, ibrida : et pourquoi pas de Iberus, Espagnol ?

868. (1837) Lettres sur les écrivains français pp. -167

— On pourrait aussi, si vous le préfériez, faire deux volumes sur la police secrète du roi Nicolas, dans ses rapports avec la pèche aux perles à la côte de la Californie. ou deux volumes sur les votes secrets des deux chambres, depuis 1815 ; ou sur le magnétisme animal, le mesmérisme jugé par un réfugié italien, ou enfin une suite de révélations sur les derniers moments de Sésostris, de Rhamsès, de Juvénal, de Talma et de Lafayette, par un ancien professeur de trombone… — Qu’en pensez-vous ? […] L’habitude avait rendu l’animal patient et il se laissait faire tigre ; de façon qu’un étranger arrivait-il chez M. Drouineau, après un moment de conversation, il s’enfuyait tout effrayé à la vue du terrible animal qui, un moment couché dans un coin, se levait brusquement et s’approchait familièrement du visiteur trop épouvanté pour s’arrêter à l’examen des imperfections de la bête.

869. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

Il m’a été fourni par Élien (Histoire des Animaux) et par Polyen (Stratagèmes).

870. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

Je ne fais que rappeler la page sublime sur les paysans : « Certains animaux farouches, etc.

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