. — Dernier amour (1852).
Esprit précieux, contourné, alambiqué parfois, mais toujours singulier et troublant, ce poète, épris d’un amour désordonné des mots, est à coup sûr l’un des plus étourdissants coloristes que je connaisse !
C’est un poème en prose, plein de vie et haut en couleur : « Et un grand souffle d’amour passa sur Israël.
Sainte-Beuve De vous je ne parlerai non plus, harmonieux poète de la vie domestique et des joies du Foyer (les Chants du foyer), Madame Auguste Penquer, qui avez, depuis, étendu votre vol et enhardi votre essor dans les Révélations poétiques (1865) ; âme et lyre également bien douées, à la note large et pleine, aux cordes sensibles et nombreuses ; que rien de particulièrement breton ne distingue, si ce n’est l’amour du pays natal ; qui avez mérité d’être saluée comme une jeune sœur de ceux que vous nommez « le Cygne de Mâcon » et « l’Aigle de Guernesey », et qui n’avez qu’à vous garder d’un éblouissement trop lyrique en présence des demi-dieux.