Léopold Robert, en ses épanchements naïfs et suivis avec ses amis, ne se doutait pas qu’il serait un jour pris pour un écrivain. […] À votre égard, excellent ami, voyez quelle exception ! […] Une circonstance heureuse, souvent racontée, vint servir à souhait Léopold à son début, ainsi que son ami Schnetz, qu’il ne faut point séparer de lui dans leur tentative courageuse. […] Les premières de ses lettres, écrites de Rome à la date de 1820, et adressées à son ami Navez, qui venait de quitter la petite colonie romaine pour retourner en Belgique, ont un accent de camaraderie et un style qui sent terriblement l’atelier. […] Nous nous sommes quittés les meilleurs amis du monde.
… » Mon ami… Mais je sens que je succombe sous la puissance et la majesté de ces apparitions. […] — Adieu, mes amis (que j’aime tant que j’ai été forcé de prêter et d’accommoder la richesse de mon amour à la représentation fictive du malheur de notre ami). […] Cet ami, c’est Werther. […] Grâce à Dieu, nous avons vécu et nous vivons encore ensemble heureux et contents. » Il n’est que bien modéré quand il s’échappe jusqu’à dire : « Un de mes amis m’écrivait dernièrement : Sauf le respect pour votre ami, il est dangereux d’avoir un auteur pour ami. […] Excellent ami !
Virgile et Cicéron étaient les véritables amis du solitaire de Vaucluse, comme l’amant, le philosophe, le poète de Vaucluse est l’ami des hommes sensibles et supérieurs de notre temps. […] J’ai des amis que je regarde comme mon bien le plus précieux, pourvu que leurs conseils ne tendent pas à me priver de ma liberté. […] Le compte qu’il rend de sa vie à son ami Lélio de Vaucluse ressemble à une page des Confessions de saint Augustin. […] Je ne puis pas me consoler d’avoir vu partir de chez moi un ami de ce prix ! […] C’est que de mes vieux amis vous êtes presque le seul qui me reste.
C’est vous dire assez que les amis d’Horace ou de La Fontaine ne sont pas mes amis. […] Les délicatesses qui retenaient son ami Horace loin des puissants du jour lui échappaient. Il parlait sans cesse à Mécène d’Horace et à Horace de Mécène ; il voulait rejoindre ses deux amis. […] Avez-vous peur que la postérité ne sache que vous étiez mon ami ? […] En se sentant mourir il légua à Auguste son ami Horace comme la meilleure partie de ses biens terrestres.