Mais, vers 1648, cette guerre de la Fronde étant près d’éclater, Montausier se brouilla avec un grand nombre de ses amis qui prirent parti contre l’autorité royale. […] « Parmi toutes ses façons dures et austères, dit plus loin Saint-Simon, il était infiniment respecté, considéré et craint, et avait beaucoup d’amis.
La crainte de rendre cette affaire plus mauvaise l’obligea d’user de ménagement avec eux ; & de laisser à un de ses amis le soin de le venger d’un Zoïle encore plus emporté qu’ignorant. […] Ces deux hommes d’un caractère si opposé devinrent amis.
car il n’y a que l’ami de notre âme qui soit digne d’entrer dans le mystère de nos douleurs. […] Le cœur de Jean ne put se méprendre aux traits de son divin ami, et la foi lui vint de la charité.
On lit dans l’histoire de Pline, que le comédien Roscius, l’ami de Ciceron, avoit par an plus de cens mille francs de gages. […] Seneque écrit donc comme une chose rare, en parlant de Porcius Latro, un orateur son compatriote, son ami et son camarade d’étude : que ce Porcius qui avoit été élevé en Espagne, et qui étoit accoutumé à la vie sobre et laborieuse qu’on menoit encore dans les provinces, ne faisoit aucun remede pour conserver sa voix, qu’il n’observoit pas la pratique de la déploïer méthodiquement depuis le ton le plus haut jusques au plus bas et de la replier de même.