Tout est pour elle affaire de trumeau. […] « Souvenez-vous — disait hier M. de Maistre, trop fort sur les choses de la vie pour avoir le bégueulisme de ceux qui les ignorent — que, dans toute affaire politique, il y a une femme. […] Eut-elle l’importance et l’influence qu’il prétend, et dans cette alcôve de maîtresse qu’il a voulu entrouvrir et qu’il eût été mieux de tenir fermée, pouvait-on réellement trouver cette femme que M. de Maistre voit au fond de toute affaire, et dont il a dit : « On ne l’y voit pas toujours, mais regardez-y.
Nous voulons parler de l’affaire Hampden, en 1836, quand les anglo-catholiques revendiquèrent les droits de l’Église contre l’État. […] Très certainement, avec un chef qui se fût emparé en maître du soulèvement des esprits, ce scandale, qui remua l’opinion religieuse en Angleterre, l’aurait secouée bien davantage ; mais, il ne faut pas s’y tromper, c’est là une chose qui, au point de vue des affaires, est peu regrettable. […] L’évêque de Jérusalem n’est qu’un consul, un chargé d’affaires du gouvernement britannique, se liguant, selon des convenances diplomatiques ou commerciales, avec des musulmans contre des romains et des grecs.
— donner une volée… de sa cravache d’amazone philosophique et littéraire à ce jeune missionnaire de salon qui se mêlait des affaires du catholicisme, mais la main n’y est plus et la cravache n’a ni sifflé ni cinglé. […] En effet, fêlé dans le père, le Borgia va crouler et tomber dans le fils, morceau par morceau, comme une vitre cassée, et nous allons avoir affaire à un caractère non pas vertueux, non ! […] La belle affaire, n’est-ce pas ?
Ce sage n’aimait pas qu’on lui fît des affaires ; et c’est un trait de sa prudence que Bossuet a noté quelque part. […] Lisez, plutôt, dans sa Politique, l’article intitulé : Erreurs des hommes du monde et des politiques sur les affaires et les exercices des religions. […] dans quels intervalles des affaires humaines ? […] Mais on sait, d’autre part, qu’à peine Bossuet avait-il terminé son Histoire universelle, il lui avait fallu s’occuper des affaires du gallicanisme. […] Ils la voient mêlée partout dans les affaires humaines.