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963. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

C’est cette mode que Rabelais attaquait dans sa Chronique Gargantuine, le germe de cette œuvre étrange qui a fait sa gloire, qu’on ne peut pas estimer, et qu’on n’ose pas ne point admirer. […] Mais, dans cette gamme plus grossière, j’admire la même harmonie.

964. (1881) La psychologie anglaise contemporaine «  M. Georges Lewes — Chapitre I : L’histoire de la philosophie »

Lewes admire vivement ce philosophe, qu’il appelle « le plus grand des métaphysiciens modernes. » Il lui sait gré surtout d’avoir mis à nu le néant de l’ontologie, d’avoir montré avec plus de netteté et de rigueur qu’aucun autre avant lui, que la connaissance humaine est relative ; mais sur le point qui nous occupe, sur la nature des lois ou formes de la pensée, il s’en sépare. […] Il est de cœur avec les hommes de ces vieux âges, il les admire, il ne pense pas sans émotion à cet essor de la curiosité humaine, hardie, infatigable, libre pour la première fois.

965. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

De celui-là aussi vous nous rebattez singulièrement les oreilles, et je n’ai jamais compris, je vous l’avoue, comment vous pouvez admirer, si fort et en même temps, Molière et Marivaux, l’un si vrai et si net, l’autre si faux et si retors ; celui-ci qui rit franchement, celui-là qui ricane ; Molière qui va droit son chemin, Marivaux qui ne marche que dans les sentiers détournés ; Molière qui dit tout et même plus, Marivaux qui laisse tout entendre et quelque chose encore. […] Il était — après madame de La Vallière — le plus bel ornement de ces fêtes brillantes qu’admirait l’Europe entière.

966. (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »

« Les bêtes ne s’admirent point, dit Pascal. Un cheval n’admire point son compagnon.

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