Ce n’est pas Lessing, le fin et pénétrant Lessing qui eût jamais écrit, tout en admirant Clarisse (qui n’admirerait donc pas Clarisse ?)
Ses Émaux et Camées, tous ces bijoux qui devaient défier, dans leur tranquillité sévère, l’imagination microscopique qui les admire, ont parfois la vibration fougueuse de disques lancés, et sont teints de sang comme des flèches.
Et c’est là, sans plus, ce qu’est M. le Conte de L’Isle, le poète de Midi, d’Hélios, des Éléphants et de tant d’autres pièces plus plastiques que poétiques et qu’on peut admirer dans le recueil d’aujourd’hui ; il n’y a là certainement qu’un descriptif !
Paul Bourget pour Byron, dont il descend par les sensations et par les sentiments, est assez grand et assez résolu pour ne pas souffrir d’un jugement qui le rapproche, même pour le diminuer, du grand poète qu’il admire le plus.