Vraiment, oui, c’est le courage de Monsieur Bois que j’admire plus encore que son génie. […] Et Jules Renard tantôt semble railler Éloi, et tantôt l’admirer. […] J’admire que tu gardes une âme égale, quand ton cœur n’est que cendres. […] Il leur manque la spontanéité, et j’y admire surtout le bulletin d’une victoire qu’il remporta sur soi-même. […] Et n’est-ce pas le style encore qui nous permet d’admirer la Tentation de saint Antoine et de nous y plaire ?
Dans la Complainte du fougueux Bertram de Born sur la mort du jeune Henri, nous avions admiré la douceur et la mélancolie du langage. […] On l’admire, quand elle renouvelle la réalité. […] Alphonse X, dans un règne souvent malheureux, protège et cultive les arts, et fait admirer en lui une science, que l’on appelait alors sagesse. […] C’est ainsi qu’Albert le Grand, né à Cologne, admiré des Allemands, vint enseigner dans l’université de Paris. […] Nous allons, avant de le regarder en face et de l’admirer, prendre ses papiers, consulter ses notes, savoir de lui ce qui se passait autour de lui.
Votre colère ne fait abstraction de personne ; tout le monde y passe, l’homme de talent et son copiste qui n’en a pas ; le livre admiré par le public, et le livre que le public a sifflé. […] J’aimerais mieux avoir fait le plus mauvais drame de la littérature facile, que la tragédie la plus admirée de la littérature difficile de l’Empire. […] Et les courtisans d’Alexandre d’admirer de toutes leurs forces. — On s’attendait à une grande récompense. […] Mais nous autres, dans cette ovation posthume de l’écrivain que nous avons tant admiré et tant aimé, nous avons laissé passer la foule de ses amis et de ses admirateurs. […] Et, à ce propos, admirez, je vous prie, les consolations de la poésie, et combien elle donne, à ceux qui l’aiment dignement, de résignation et de courage !
Plus ils se font du mal, plus ils s’admirent d’en avoir le courage et plus ils s’aiment. […] On a donc bien raison de l’admirer et de l’aimer. […] Ce qu’on y admirait le plus vers 1830 nous inspire aujourd’hui quelque défiance. […] Nous n’avons rien à leur dire ; mais nous n’avons pas non plus à les admirer. […] J’admire ces saints, j’ai compassion de ces brutes ; et après ?