Il n’admettait que le voyage utilisé à des fonds, à une atmosphère pour une œuvre qu’il éclaire. […] Faguet admet que le style peut être, ainsi que chez Taine, le contraire même de l’homme. […] » Je vois dans le développement, ou plutôt dans l’enveloppement de Flaubert, beaucoup plus de contingence que n’en admet M. de Gourmont. […] Admettons qu’avec la Cité et les autres îles cela en fasse trois, et tâchons de voir notre paysage critique de ce point de vue des trois rives. […] Admettons pareillement, à propos des Jugements de M.
Cette supériorité universelle si manifeste pour nous, qui connaissons la véritable idée de la comédie, n’est pas encore admise en France, où l’admiration, légitime en soi, pour un grand écrivain national, aveugle par son excès la critique littéraire, et fausse les plus simples notions d’esthétique, au point que les genres les plus opposés sont confondus, que les comédies les plus gaies sont les moins estimées, et que les plus sérieuses passent pour les plus belles. […] L’unité d’impression est la grande préoccupation du poète : de peur de l’affaiblir ou de la troubler, il évite soigneusement tout ce qui pourrait distraire les spectateurs en les égayant hors de propos ; il n’admet les saillies de la verve comique, que dans la mesure où elles concourent à l’effet principal. […] Elle n’admet rien d’impossible, ni même d’invraisemblable.
C’est une vérité convenue, c’est-à-dire un mensonge admis. […] Je vous ai ensuite admis dans ma propre maison, et je n’ai rien épargné pour subvenir à vos besoins. […] Dans son désespoir, il invoquait Jupiter Expiateur, et le prenait à témoin du crime de l’étranger qu’il avait admis chez lui comme son hôte.
Il se trouve que pour vous le réel c’est le monde visible, une chose ; pour moi, admettons, comme pour Platon, le réel est une idée. […] Or, si l’on admet l’impossibilité, pour les phénomènes, d’exister en soi et par soi, si l’on est obligé d’avouer qu’un Être, qu’une Essence constitutive informent la matière ; qu’une Réalité supérieure, Cause suprême et Principe premier, préside aux lois de l’univers, on peut avancer sans témérité cette proposition : le parnassien en niant la Chose en soi ne pense que des relativités, que des symboles. […] Ceci admis, il n’est pas défendu de chercher, — et c’est là le problème, — en quelle mesure nos idées d’art évoluent en même temps que notre concept de nature.