» Toutefois, j’admets le cas ; j’admets l’imprévoyance et la surprise de l’héroïne de la pièce, et son désespoir de romance, et le portrait de sa mère. […] A l’origine, les Grecs n’admettaient dans les fictions de leurs livres ou de leur théâtre que des dieux, des demi-dieux, des rois, ou des hommes supérieurs par quelque côté à l’humanité réelle. […] Il semble d’ailleurs que sa maîtresse l’ait absous, ait parfaitement admis son mariage… Et le voilà écrasé par la plus effroyable aventure ! […] J’admettrais fort bien qu’elle ne pût aimer Darlot, pas même d’une affection paisiblement conjugale, si ce qui l’empêche de l’aimer nous eût été rendu sensible. […] C’est plus fort qu’elle, et c’est sans le vouloir qu’elle a fait souffrir et déshonoré son mari, nous admettons tout cela.
On ne peut donc l’admettre qu’au point de départ, comme véhicule provisoire, destiné à conduire jusqu’à l’affection, et puis à s’absorber en elle. […] L’œuvre de ce siècle fut essentiellement négative en philosophie et en morale ; elle se borna à détruire ce qui jusqu’alors avait été admis. […] En fait de morale, on ne peut admettre que l’initiative soit venue de lui. […] Nous la voyons enfin chez Moïse lui-même ; car, si je n’admets pas que son œuvre spéciale fut une religion, je suis loin d’admettre que la religion fut étrangère, non pas à son cœur, cela va sans dire, mais à ce que Dieu le destina à opérer. […] Mais ceci admis, ses livres reprennent une valeur immense comme monument, comme document.
Tel qui, dans le temps, n’aurait pas été admis à l’antichambre chez Mme de La Fayette ou chez Mme de Maintenon, est homme à célébrer intrépidement les élégances du grand siècle. […] Il n’admet pas que l’humanité soit dupe. […] Molé, à ce moment ministre de la marine, l’avait admis à travailler dans la Direction des Colonies. […] Notez ces traces directes du xviiie siècle, plus marquées que ne les admet en général l’école doctrinaire.
Ils seront admis dans les conseils de la Providence et comprendront toutes ses démarches « depuis le commencement jusqu’à la fin des temps. » De plus « il y a certainement dans les esprits une faculté par laquelle ils se perçoivent les uns les autres, comme nos sens font des objets matériels, et il n’est pas douteux que nos âmes, quand elles seront délivrées de leurs corps ou placées dans des corps glorieux, pourront par cette faculté, en quelque partie de l’espace qu’elles résident, apercevoir toujours la présence divine922. » Vous répugnez à cette philosophie si basse. […] M. de Chateaubriand se glorifiait de n’avoir pas admis une seule élision dans le chant de Cymodocée ; tant pis pour Cymodocée. […] Bossu dans mon premier article sur Milton, j’aurais daté l’action du Paradis perdu du discours de Raphaël au cinquième livre932. » — « Quoique l’allégorie du Péché et de la Mort puisse en quelque mesure être excusée par sa beauté, je ne saurais admettre que deux personnages d’une existence si chimérique soient les acteurs convenables d’un poëme épique. » Plus loin il définit les machines poétiques, les conditions de leur structure, l’utilité de leur emploi. […] Of those who admit it into the most familiar questions and assertions, ludicrous phrases and works of humour ?