Voici ses principaux arguments pour et contre : « On veut empêcher les frères nommés Jésuites d’enseigner la jeunesse et de remplir les vues de nos rois qui les ont admis à ces fonctions. […] Car, s’il y a peu de gens qui connaissent le degré précis de la capacité des hommes, chacun est pourtant capable de savoir en général si celui qu’il choisit est plus éclairé que la plupart. » Rousseau, lui, n’admet pas, ou n’admet qu’à peine, ou admet pour s’en repentir et pour revenir sur cette concession, que le peuple délègue ses pouvoirs. […] Evidemment c’est un progrès ; mais il est beaucoup plus apparent que réel, parce que, partout où la religion chrétienne est admise, elle domine ; et s’en faire le chef, c’est beaucoup plus se soumettre à elle que la soumettre à soi. […] Je voudrais donc qu’on eût, dans chaque Etat, un code moral ou une espèce de profession de foi civile qui contint positivement les maximes sociales que chacun serait tenu d’admettre ; et négativement les maximes fanatiques qu’on serait tenu de rejeter, non comme impies, mais comme séditieuses. Ainsi, toute religion qui pourrait s’accorder avec le code serait admise ; toute religion qui ne s’y accorderait pas serait proscrite ; et chacun serait libre de n’en avoir point d’autre que le code même.
Le cheik n’admet pas les distinctions que la critique historique nous conduit à faire dans ces grands faits complexes qui s’appellent empires et conquêtes.
Ces détails de critique peuvent ne pas être sans intérêt ni sans enseignements, mais ils sembleraient minutieux aujourd’hui ; la liberté de l’art est admise, la question principale est résolue, à quoi bon s’arrêter aux questions secondaires ?
A la fin d’une première, d’une seconde, d’une troisième année d’études, les élèves ne seront point admis à l’année suivante sans en être jugés dignes par des épreuves publiques.