L’émotion s’exprime spontanément par le cri inarticulé, la physionomie, le geste, l’action réflexe : pour la traduire en mots, en phrases intelligibles à tous, pour la développer visiblement par le langage, il faut un esprit qui l’analyse ; et plus l’esprit aura d’étendue naturelle, plus il aura acquis de pénétration et de finesse par l’activité habituelle, plus les sentiments se manifesteront avec clarté, avec intensité, avec nuances.
Des mobiles inférieurs et purement égoïstes peuvent produire des actions d’une énergie surprenante.
Or, sous le rouet d’aube, malle-poste, une main convalescente sort d’un lit, au secours du Fatigué d’action timide, tardive, malgré qu’il trébuche, pour se mouvoir en dépit du sommeil devant la ville synoptique.
Revues : L’Action (Otto). — Arte (Eugénio de Castro). — L’Art jeune (Van Lerberghe). — Le Livre des légendes (Jacques des Gachons). — Nib (Tristan Bernard). — Le Coq rouge (Demolder). — La Coupe (Richard Weman). — La Critique (Georges Bans). — L’Enclos (F.