Or dans ce qu’on appelle la Révolution en France il y a deux natures : une nature irréfléchie, inquiète, convulsive, incapable de repos, sans autre but que sa propre agitation, envieuse des supériorités et inhabile à en produire elle-même ; toujours prête à renverser sans savoir ce qu’elle veut construire, sorte de fièvre nerveuse nationale qui donne des convulsions au corps social au lieu de lui donner la croissance régulière et l’action progressive qui forment ce qu’on appelle la civilisation : c’est ce qui distingue l’esprit de faction et de démagogie de l’esprit de civisme et de liberté. […] Je me suis dit de bonne heure : l’homme sensé ne peut pas vivre sans Dieu et sans religion : ce serait un effet qui voudrait subsister sans relation avec sa cause ; mais la foi en Dieu suppose un culte qui l’adore, une morale qui se conforme à ses perfections, une action qui concourt à sa divine et souveraine volonté. […] Cette action qui concourt à ses desseins et à sa bonté, je tâche de m’y conformer le plus que je peux par ma charité d’esprit et de main (quand, hélas ! […] « Toute saine politique, selon moi, se compose de deux éléments indivisibles : une philosophie et une action. La philosophie imprime à l’action sa tendance divine à l’amélioration du sort de toutes les classes, sans exception, de la société humaine ; l’action donne à cette philosophie politique son efficacité, sa force, sa mesure, son opportunité, sa modération.
. — Une série de romans sous le titre général : La Règle de l’Action. […] Collaboration. — La Plume, L’Action, Le Mercure de France. […] — La Nouvelle Revue, L’Action, Revue de Paris, Après l’École, Revue des Revues, etc. […] Collaboration. — L’Effort, La Nouvelle Revue, La Revue des Revues, Le Mercure de France, La Revue Blanche, La Petite République, L’Action, etc… À consulter. — H. […] Ollendorff, 1893, — Voluptueux et Hommes d’Action, Paris, Ollendorff, 1900. — L’Envie, roman, Paris, Bernard, 1901, ill. — L’Infinie Tendresse, poésies, Paris, Ollendorff, 1902.
Journal d’un poète, 1834], Et on ne saurait mieux dire, ni mieux marquer comment et par où son action a divergé d’abord de celle des romantiques, pour finir par en triompher. […] « L’action ! — écrit Michelet, en 1866, — Voltaire, dans ses Lettres anglaises a dit la grande parole, le moderne Symbole ; le but de l’homme est l’action » [Cf. […] Et il est vrai qu’ici d’autres influences, dont l’action dure encore, ont singulièrement aidé ou amplifié celle de Dumas. […] Mais, sous l’action et dans le conflit apparent de tant d’influences du dehors, ceux qui ont craint que le génie français n’y perdît quelques-unes de ses qualités et la conscience même de son pouvoir, comment les ont-ils combattues ?
Nous croyons qu’il se trompe ; l’objet aurait été trop disproportionné à l’action. […] Le passage de ce fleuve sous les yeux de Napoléon, et la revue en action de cette armée sur le fleuve et sur les deux rives du fleuve, est un chant d’Homère. […] il faut laisser la grandeur aux grandes actions même malheureuses, accomplies ou tentées pour un grand but ; mais la grandeur aux mémorables et cruelles folies des hommes, il faut montrer qu’elle n’est que petitesse devant Dieu et devant la postérité. […] L’administration, c’est la méthode du gouvernement, c’est cette syntaxe des lois, c’est ce mécanisme admirable des rouages intérieurs à l’aide desquels la volonté et l’action du pouvoir se transmettent avec régularité de la tête aux membres, pour imprimer à chaque chose éparse ou à chaque individu isolé l’unité et la force de l’ensemble. […] N’était-ce pas sous le Directoire que la réaction organique et spontanée contre les excès et les anarchies de la démagogie se constituait progressivement par la seule action de la raison publique et promettait à la France d’épurer les principes de 89 des démences et des crimes de 93 ?