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160. (1865) Nouveaux lundis. Tome III « Lettres inédites de Jean Racine et de Louis Racine, (précédées de Notices) » pp. 56-75

Rousseau marche avant lui dans le monde et dans les Académies ; mais, dans l’Église, je tiendrais pour Racine… » Ce jour-là, le noble Comte avait oublié toutes ses préventions contre les jansénistes et demi-jansénistes, et nous le surprenons trop rarement en flagrant délit d’indulgence pour l’en blâmer. […] Racine fils ayant quitté les emplois de finance revint habiter Paris pendant ses dernières années ; il allait pouvoir jouir enfin de ses droits de titulaire à l’Académie des Inscriptions dont il était un membre depuis si longtemps absent, lorsqu’une intrigue l’obligea à prendre la vétérance. Un des beaux messieurs du monde de M. de Maurepas, et qui était le président de l’Académie à ce moment, le duc de Nivernais, ordinairement aimable et gracieux aux gens d’esprit, mais qui trouvait peut-être que Racine fils n’était pas assez cet homme d’esprit comme il l’entendait, parut se ressouvenir tout à coup de la querelle que leurs père et aïeul avaient eue à propos de Phèdre, et lui donna d’injustes dégoûts, pour le pousser à se démettre et faire arriver plus vite son ami Sainte-Palaye. […] On s’explique difficilement que l’Académie française, qui devait être, ce semble, « l’asile naturel d’un Racine », l’ait repoussé vers le même temps, ou du moins lui ait fait un petit signe de tête négatif et très-significatif, et cela pour la seconde fois : il dut renoncer à l’idée de s’y voir admis. […] Racine, dernier du nom, fils du grand Racine, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, est mort hier d’une fièvre maligne.

161. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Monsieur Étienne, ou une émeute littéraire sous l’Empire. » pp. 474-493

La pièce avait été représentée, pour la première fois, à la Comédie-Française le 11 août 1810 ; l’année suivante, la mort de Laujon laissant une place vacante à l’Académie, M.  […] Étienne au Théâtre-Français avait été la grande nouvelle littéraire depuis plus d’un an ; sa réception facile et précoce à l’Académie avait fort occupé tous les curieux et tous les amateurs littéraires, dont le nombre était grand à cette époque la plus oisive de l’Empire. […] Il eut cela de piquant dans sa vie d’être reçu deux fois à l’Académie française. […] Une des grandes douleurs de la fin de sa vie, après la perte du Constitutionnel qui échappa de ses mains, ce fut de sentir l’arrivée à l’Académie d’une génération littéraire qui, pourtant, l’avait toujours personnellement excepté et ménagé. […] [NdA] Dans une Notice lue à la séance publique des cinq Académies, du 25 octobre 1852, M. 

162. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 309

Bocage, [Marie-Anne le Page du] des Académies de Lyon, de Padoue, de Boulogne, &c. née à Rouen en 17.. Plusieurs Ouvrages de différens genres, en vers, ainsi qu’en prose, lui ont acquis de la réputation, & ouvert l’entrée d’un grand nombre d’Académies.

163. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 196

DREUX DU RHADIER, [Jean-François] Avocat, de l’Académie de Châlons-sur-Marne, de celle de la Rochelle, de Lyon, de Rouen, d’Angers, &c. né à Château-neuf en Thimerais en 1714. […] Malgré cela, les Secrétaires des différentes Académies dont il est Membre, ne manqueront pas de rappeler tout ces Ecrits, & de leur prodiguer des Eloges ; mais les Eloges historiques mourront, comme les Productions médiocres qu’ils auront préconisées.

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