Rousseau marche avant lui dans le monde et dans les Académies ; mais, dans l’Église, je tiendrais pour Racine… » Ce jour-là, le noble Comte avait oublié toutes ses préventions contre les jansénistes et demi-jansénistes, et nous le surprenons trop rarement en flagrant délit d’indulgence pour l’en blâmer. […] Racine fils ayant quitté les emplois de finance revint habiter Paris pendant ses dernières années ; il allait pouvoir jouir enfin de ses droits de titulaire à l’Académie des Inscriptions dont il était un membre depuis si longtemps absent, lorsqu’une intrigue l’obligea à prendre la vétérance. Un des beaux messieurs du monde de M. de Maurepas, et qui était le président de l’Académie à ce moment, le duc de Nivernais, ordinairement aimable et gracieux aux gens d’esprit, mais qui trouvait peut-être que Racine fils n’était pas assez cet homme d’esprit comme il l’entendait, parut se ressouvenir tout à coup de la querelle que leurs père et aïeul avaient eue à propos de Phèdre, et lui donna d’injustes dégoûts, pour le pousser à se démettre et faire arriver plus vite son ami Sainte-Palaye. […] On s’explique difficilement que l’Académie française, qui devait être, ce semble, « l’asile naturel d’un Racine », l’ait repoussé vers le même temps, ou du moins lui ait fait un petit signe de tête négatif et très-significatif, et cela pour la seconde fois : il dut renoncer à l’idée de s’y voir admis. […] Racine, dernier du nom, fils du grand Racine, de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, est mort hier d’une fièvre maligne.
La pièce avait été représentée, pour la première fois, à la Comédie-Française le 11 août 1810 ; l’année suivante, la mort de Laujon laissant une place vacante à l’Académie, M. […] Étienne au Théâtre-Français avait été la grande nouvelle littéraire depuis plus d’un an ; sa réception facile et précoce à l’Académie avait fort occupé tous les curieux et tous les amateurs littéraires, dont le nombre était grand à cette époque la plus oisive de l’Empire. […] Il eut cela de piquant dans sa vie d’être reçu deux fois à l’Académie française. […] Une des grandes douleurs de la fin de sa vie, après la perte du Constitutionnel qui échappa de ses mains, ce fut de sentir l’arrivée à l’Académie d’une génération littéraire qui, pourtant, l’avait toujours personnellement excepté et ménagé. […] [NdA] Dans une Notice lue à la séance publique des cinq Académies, du 25 octobre 1852, M.
Bocage, [Marie-Anne le Page du] des Académies de Lyon, de Padoue, de Boulogne, &c. née à Rouen en 17.. Plusieurs Ouvrages de différens genres, en vers, ainsi qu’en prose, lui ont acquis de la réputation, & ouvert l’entrée d’un grand nombre d’Académies.
DREUX DU RHADIER, [Jean-François] Avocat, de l’Académie de Châlons-sur-Marne, de celle de la Rochelle, de Lyon, de Rouen, d’Angers, &c. né à Château-neuf en Thimerais en 1714. […] Malgré cela, les Secrétaires des différentes Académies dont il est Membre, ne manqueront pas de rappeler tout ces Ecrits, & de leur prodiguer des Eloges ; mais les Eloges historiques mourront, comme les Productions médiocres qu’ils auront préconisées.