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1659. (1848) Études critiques (1844-1848) pp. 8-146

L’égoïsme le plus absolu, la sécheresse de cœur la plus complète, même vis-à-vis de sa maîtresse, c’est tout ce qu’on peut découvrir en lui quand on soulève la passion dont il se couvre.

1660. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Et Daudet de conter, que Morny avait les entrailles assez faibles, et qu’un tour de main, dans la confection des cataplasmes l’avait assujetti à la femme de chambre d’une maîtresse, et qu’un domestique de Morny pas bête avait épousé la femme, et que, de par elle et son tour de main, il était devenu le maître absolu du Président du Conseil, obtenant tout ce qu’il voulait, en le tenant toujours sous la menace de quitter son service.

1661. (1862) Notices des œuvres de Shakespeare

Il ne faut pas oublier qu’élevée dans un cloître elle doit avoir horreur de tout ce qui pouvait souiller son corps qu’elle est accoutumée à considérer comme un vase d’élection ; d’ailleurs une vertu absolue a aussi sa noblesse, et si elle est moins dramatique que la passion, elle amène ici cette scène si vraie où Claudio, après avoir écouté avec résignation le sermon du moine et se croyant détaché de la vie, retrouve, à la moindre lueur d’espoir, cet instinct inséparable de l’humanité qui nous fait embrasser avec ardeur tout ce qui peut reculer l’instant de la mort. […] Les commentateurs sont en grande discussion pour savoir si c’est à la cour de Jacques ou à celle d’Élisabeth que Shakspeare a pris les maximes qu’il professe assez communément en faveur du droit divin et du pouvoir absolu.

1662. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome III pp. -

Le jésuite Espagnol combattoit la prédétermination physique, & tâchoit d’établir la prescience divine des futurs contigens conditionnels, indépendamment d’aucun décret absolu précédent.

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