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759. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

C’est Voltaire qui disait qu’on ne commente pas Racine, parce qu’il faudrait mettre au bas de toutes les pages : « Beau, admirable, sublime !  […] Il en veut à Victor Hugo pour ce qu’il y a dans son art d’excessif et de monstrueux, Il avoue que, si nous étions francs, Shakespeare nous ferait encore bien souvent comme à Voltaire l’effet d’un sauvage ivre. […] Son premier article sur Voltaire est de l’année même où on en fêtait le centenaire. […] Au cours de son étude sur Voltaire, M.  […] Ce sont de petites bourgeoises du quartier, d’un quartier lointain en haut du boulevard Voltaire.

760. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Voilà, à mon sens, ce qu’on ne devrait pas souffrir. » Lui-même, Voltaire, qui était le bon sens et le génie en personne, il eût voulu que le roi envoyât Fréron… aux galères ! […] La tragédie, avant de se permettre des héros français, a attendu jusqu’à Voltaire. […] On sait que Virgile a voulu brûler l’Énéide, et qu’à l’exemple du poète latin Voltaire a jeté au feu La Henriade : « À telles enseignes qu’il m’en a coûté une belle paire de manchettes, pour la retirer du feu » disait le président Hénault. […] Voltaire a grand tort d’appeler Le Mariage forcé une farce ; c’est, bel et bien, une comédie pleine de goût autant que de gaieté, et dans laquelle on retrouve, à plusieurs reprises, toutes les hardiesses sensées de Molière. […] En même temps, comme chacun de ces personnages parle le langage qu’il doit parler, comme la comédie conserve tous ses droits d’un bout à l’autre de la pièce, en dépit de Voltaire lui-même qui prétend y retrouver le ton et la forme de la satire !

761. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524

Je ne parle pas, bien entendu, des vers de Voltaire ; mais, dans sa prose, combien de ces mots sans image apparente, et qui sont la pensée même en son plus vrai mouvement !

762. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre II. Des tragédies grecques » pp. 95-112

Sophocle n’eût point trouvé dans sa tête le sujet de Tancrède, ni Voltaire celui d’Œdipe.

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