Il y plonge Voltaire et quelques autres avec une sainte allégresse. […] Il n’y a pas lieu de s’étonner que les collèges des jésuites sous l’ancien régime aient produit tant de païens et de libres penseurs, y compris Voltaire. […] Cette correspondance me paraît être, avec celle de Voltaire pour des raisons combien différentes la plus extraordinaire qu’ait laissée un homme de lettres1. […] Tout ce qu’il peut accorder à Voltaire, c’est que « sa prose est jolie ».
Quand Voltaire cite Bacon, il dit : dans son livre, comme si Bacon n’avait écrit qu’un livre. […] Cependant, le romantisme a modifié notre œil ; nous n’aimons plus Versailles comme Voltaire a pu l’aimer. […] Les leçons de la postérité, — Voltaire. […] ——— la réputation. — Voltaire. […] Pensées renfermées dans un tour vif. — Voltaire.
Sainte-Beuve, en 1864 ou 1865, en réponse à une consultation que son secrétaire avait été chargé de lui demander : « On parle beaucoup de la statue de Voltaire et elle se fera.
Ainsi l’examen de leur œuvre et de leur vie nous apprend que Marivaux, Montesquieu, Voltaire, Diderot, Rousseau, Ducis ont tous aimé, admiré, reproduit certains écrivains anglais : nous voici autorisés à déclarer que l’Angleterre a exercé sur la France une forte influence intellectuelle au cours du xviiie siècle, et avec un peu d’attention, il est aisé de marquer dans quels domaines, entre quelles dates, en quel sens elle a agi.