/ 1285
734. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Vers le temps où Jésus-Christ était peint sur les murailles, à Rome, avec des sabots d’âne et cette inscription : Le Dieu des chrétiens ongle d’âne, au troisième siècle, pour qu’on fît de Tacite dix copies par an, ou, comme nous parlerions aujourd’hui, pour qu’on le tirât à dix exemplaires, il a fallu qu’un césar s’appelât Tacite et crût Tacite son oncle. […] Chose lamentable à dire, la Grèce et Rome ont laissé des ruines de livres.

735. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

Il m’est arrivé d’écrire une grande folie : J’irais à Rome à pied pour un sonnet de lui, c’est-à-dire pour qu’il me fût accordé de trouver en moi un de ces beaux sonnets à la Pétrarque, de ces sonnets après la mort de Laure, diamants d’une si belle eau, à la fois sensibles et purs, qu’on redit avec un enchantement perpétuel et avec une larme.

736. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) «  Œuvres et correspondance inédites de M. de Tocqueville — I » pp. 93-106

Pour moi, je l’ai tout d’abord comparé dans sa recherche de la démocratie future vers laquelle il tend et s’achemine, mais d’un visage si pensif qu’il en est triste, au pieux Énée qui allait fonder Rome tout en pleurant Didon : Mens immota manet, lacrymae volvuntur inanes.

737. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « M. Viguier »

J’espère que le bon Dieu voudra bien me rappeler à temps auprès de mes amis, avant le grand rappel définitif… » Parlant de ses relations à Rome dans le carnaval de 4855 et des trois commensaux avec lesquels il pouvait causer, M. 

/ 1285