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687. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

Je ne puis croire qu’il y ait eu là une timidité de sa part, comme Racine en a parfois. […] Les vers de Racine : Vous pourriez à Colchos vous exprimer ainsi.

688. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

Horace et Virgile, Racine et Molière ne devaient pas causer plus délicieusement. […] Ni Homère, ni Virgile, ni Horace, ni Tibulle, ni Milton, ni Racine n’ont de tels vers, parce qu’aucun d’eux n’a tant aimé ni tant prié.

689. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

Louis XIV élevait quelquefois Racine, Molière et Boileau à sa présence, mais jamais à sa familiarité ; il avait la grandeur d’Auguste, il n’avait pas son esprit ; il laissait toujours la majesté du trône entre le génie et lui ; il semblait craindre que, s’il descendait de sa hauteur, on s’aperçût que le niveau était changé entre ces grands hommes et lui. […] ……………………………………………………… ……………………………………………………… Profitons bien du temps, ce sont là tes maximes : Cher Horace, plains-moi de les tracer en rimes ; La rime est nécessaire à nos jargons nouveaux, Enfants demi-polis des Normands et des Goths ; Elle flatte l’oreille, et souvent la césure Plaît je ne sais comment en rompant la mesure ; Des beaux vers pleins de sens le lecteur est charmé ; Corneille, Despréaux et Racine ont rimé ; Mais j’apprends qu’aujourd’hui Melpomène propose D’abaisser son cothurne et de chanter en prose ! 

690. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

C’est Rabelais, Marot, Malherbe, Pascal et Racine qui ont conduit celle que nous parlons au point où elle est. […] Presque tous ces écrivains sont peut-être sans conséquence entre les mains d’un homme fait ; mais je demande si l’on parle de bonne foi lorsqu’on assure que la langue de ces auteurs, difficiles pour le style, profonds pour les choses et souvent dangereux pour les mœurs, peut être la première étude de la jeunesse ; si l’on souffrira sous des yeux innocents et purs les leçons de Plaute, dont je n’ai point parlé ; celles de Térence que je me rappelle en ce moment, Térence, dont l’élégance et la vérité sont au-dessus de tout éloge, mais dont les peintures n’en sont que plus séduisantes ; les leçons d’athéisme de Lucrèce : j’aimerais encore mieux qu’on exposât les élèves à se corrompre le goût dans le dur, sec et boursouflé Sénèque le tragique, à qui je devais cette petite égratignure pour l’ennui qu’il m’a causé, et à qui j’en demande pardon pour quelques belles scènes qu’il a inspirées à notre Racine.

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