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603. (1707) Discours sur la poésie pp. 13-60

Racine n’a presque jamais passé ces bornes, que dans quelques descriptions où il a affecté d’être poëte : comme dans celle de la mort d’Hippolite, où l’on croit plutôt entendre l’auteur que le personnage qu’il fait parler. […] Ce vers de Racine, le flot qui l’apporta, recule épouvanté : est excessif dans la bouche de Théramene.

604. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Émile Zola »

Zola, qui est un écrivain, non pas sans esprit, mais sans spiritualité, comme l’époque à laquelle appartient sa jeunesse, ne fait point de littérature spirituelle et morale, et Racine, qui était de cette ancienne littérature, ne comprendrait rien probablement, s’il le lisait, à L’Assommoir. […] Zola se moque bien du suffrage de Racine.

605. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « La princesse Mathilde » pp. 389-400

Tout ce qui s’éloigne trop de Lulli, de Racine et de Le Brun, est condamné. » r.

606. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire de la littérature française, par M. D. Nisard. Tome iv. » pp. 207-218

Et sur Massillon envers qui il est si sévère, sur ce Massillon qu’on a appelé le Racine de la chaire, vaste orateur cicéronien, aux nuances morales infinies, abondant et suave, est-il donc vrai de dire que certains de ses défauts se peuvent rapprocher de ceux de Lamotte ?

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