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94. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « M. Deschanel et le romantisme de Racine »

Sur sa brouille avec Molière, nous n’avons que la version de Lagrange, et qui n’entend qu’une cloche… Et si Racine enleva la Du Parc à Molière, c’est apparemment qu’elle le voulait bien. […] Bien en a pris aux jansénistes d’avoir haï les jésuites, et à Molière d’avoir haï les dévots et écrit le Tartufe : en vertu de quoi Molière est sacré, et ces huguenots honteux de jansénistes sont presque sympathiques. Mal en a pris à Racine d’avoir eu des torts envers ceux à qui il ne faut pas toucher, d’avoir raillé Port-Royal et offensé Molière. […] Dire que telle tragédie de Racine est une comédie, c’est aussi vrai que de dire que telle comédie de Molière est une tragédie. […] Et enfin, que la distinction des genres soit légitime ou non, on ne peut nier que Racine, comme Molière, ne l’ait très soigneusement observée.

95. (1890) La fin d’un art. Conclusions esthétiques sur le théâtre pp. 7-26

Il est vrai, une petite phrase fut extraite d’un dialogue rapide de Molière : la plupart se plurent à inclure en elle toute la dramatique de ce poète ; puis la paresse des généralisateurs pressés y découvrit le définition universelle du genre. […] Mais si « faire rire les honnêtes gens » n’est qu’une décevante recette, Molière n’est-il pas un farceur ? À la vérité, c’est assez et trop mettre Molière en cause. […] Ainsi le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et de tout théâtre, n’indique sans doute qu’un mouvement d’humeur, au plus l’aveu d’une difficulté très contingente. […] De quel ragoût devait être l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à la barbe et à la perruque des marquis, leurs impertinents ridicules.

96. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre XX. La fin du théâtre » pp. 241-268

Il est vrai, une petite phrase fut extraite d’un dialogue rapide de Molière : la plupart se plurent à inclure en elle toute la dramatique de ce poète ; puis la paresse des généralisateurs pressés y découvrit la définition universelle du genre. […] Mais si « faire rire les honnêtes gens » n’est qu’une décevante recette, Molière n’est-il pas un farceur ? À la vérité, c’est assez et trop mettre Molière en cause. […] Ainsi le petit texte de Molière, érigé en loi de son théâtre et, de tout théâtre, n’indique sans doute qu’un mouvement d’humeur, au plus l’aveu d’une difficulté très contingente. […] De quel ragoût devait être l’exquis Impromptu de Versailles, quand Molière, montrant sur la même scène des gentilshommes et des comédiens, raillait, à la barbe et à la perruque des marquis, leurs impertinents ridicules.

97. (1892) Impressions de théâtre. Sixième série

Mais Molière ? […] Molière lui-même n’en sait rien. […] Qu’a fait Molière jusqu’en 1658 ? […] Pouvait-elle être la fille de Molière ? […] Mais, au contraire, Molière inquiète M. 

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