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1250. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Henri Heine »

quand il s’est agi de juger la France et les valeurs françaises. […] À dater de Heine, de cet Allemand presque Français tant il s’était naturalisé parmi nous, la France n’a vécu que sur les vieux poètes qui existaient de son temps à lui et que la personnalité de son génie, à lui, effaçait, même de Musset, qui faisait songer à lord Byron, que Henri Heine ne rappelait pas.

1251. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333

En dernier lieu, elle resta dans la France et dans la Savoie. […] En France on était puni sévèrement, en Espagne mis à mort, lorsqu’on osait les alléguer.

1252. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

MM. les officiers avaient tiré le texte de leur dictée de cette éclatante description de la France par laquelle le grand écrivain termine le premier volume de son Histoire et qui en est un des morceaux les plus estimés. « En latitude, les zones de la France se marquent aisément par leurs produits. […] Mais ils feront tant de fautes, ils connaissent si peu la France, qu’ils amèneront une nouvelle révolution. […] Il n’y a pas jusqu’aux murs du Collège de France qui ne me charment par une expression de silence et de recueillement. […] Albert Meyrac, qui nous attend à l’autre bout de la France, dans les sombres Ardennes. […] Il y a encore en France des esprits amoureux des lettres antiques.

1253. (1885) Le romantisme des classiques (4e éd.)

Cette France, tout en changeant de siècle en siècle, demeure elle-même toujours, et pareillement sa littérature. […] Au dix-septième siècle et au dix-huitième, la question se renouvela, d’abord en Italie, ensuite en France, puis en Angleterre, puis encore en France. […] Ce palais, c’était le Palais-de-Justice, ancien palais des rois de France. […] Il a évidemment compté, non sans raison, sur l’ignorance générale où l’on était alors en France de l’histoire et de la géographie de l’Espagne et de tout ce qui n’était pas la France. […] Ainsi, l’idée de cette pièce, après être venue d’Espagne en France, passa de France en Italie.

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