L’homme ne veut pas être homme, mais ange, un Dieu ailé. […] Michelet ne veut pas qu’on parle trop tôt à l’enfant de Dieu. Dieu ne doit apparaître à l’enfant que quand l’idée de justice est née, comme Dieu de justice. […] C’était tout intime, on sentait Dieu à portée. […] « L’idée de Dieu dans une jeune école », 15 juin 1857.
On disoit que, pour écrire ses Romans, elle s’étoit d’une plume tirée des ailes de l’Amour ; louange peut-être excessive, mais due au talent avec lequel elle a su peindre la puissance de ce Dieu. […] Du Dieu qu’enferme son enceinte, Dresser les superbes Autels.
* * * — La femme a été constituée par Dieu la garde-malade de l’homme. […] Comme un ballon à demi gonflé, la conversation tâtonne l’infini, et de l’infini est amenée naturellement à Dieu. […] Contre nous, plastiques et latins, qui ne concevons Dieu, s’il existe, que comme un vieillard à figure humaine, un bon Dieu à la Michel-Ange avec une grande barbe, Taine, Renan, Berthelot, opposent des définitions hegeliennes, montrant Dieu dans une diffusion immense et vague, dont les mondes ne seraient que des globules, des atomes. […] Alors chez tous ces destructeurs de foi, ces démolisseurs de Dieu, éclate une dégoûtante latrie. […] Si elle existe, ce n’est que pour tout tolérer, et Dieu, en ce temps, ressemble à Lafayette : il dort à tous les 6 octobre.
Il met un abîme entre l’âme et le corps, un abîme entre l’homme et Dieu. […] Nous ne bâtissons pas ici de système, parce que Dieu nous garde des systèmes. […] Comme Dieu, le vrai poëte est présent partout à la fois dans son œuvre. […] Il est le père (lui, et non Racine, grand Dieu !) […] C’est une cloche de cuivre qui appelle les populations au vrai temple et au vrai Dieu.