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20. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

Dieu, l’homme et la destinée ! […] Est-ce qu’il y a un Dieu qui crée et un Dieu qui tue, un Dieu de l’amour et un Dieu de la rage ? […] Le poète de Dieu n’en pouvait pas choisir un plus conforme à ce dialogue divin. […] C’est que l’esprit y plane indépendant du lieu ; C’est que l’homme est plus homme et Dieu même plus Dieu. […] « Qu’est-il en toi de Dieu ?

21. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XVII. Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. »

Forme définitive des idées de Jésus sur le Royaume de Dieu. […] Quant aux deux autres conceptions du royaume de Dieu, Jésus paraît toujours les avoir gardées simultanément. […] Son royaume de Dieu, c’était sans doute la prochaine apocalypse qui allait se dérouler dans le ciel. […] L’humanité avait passé à un autre royaume de Dieu. […] Mais, au sein même de la barbarie, l’idée du royaume de Dieu resta féconde.

22. (1904) Zangwill pp. 7-90

En face des dieux de l’Olympe, en face d’un Dieu Tout, en face du Dieu chrétien, l’historien était un homme, demeurait un homme ; en face de rien, en face de zéro Dieu, le vieil orgueil a fait son office ; l’esprit humain a perdu son assiette ; la boussole s’est affolée ; l’historien moderne est devenu un Dieu ; il s’est fait, demi-inconsciemment, demi-complaisamment, lui-même un Dieu ; je ne dis pas un dieu comme nos dieux frivoles, insensibles et sourds, impuissants, mutilés ; il s’est fait Dieu, tout simplement, Dieu éternel, Dieu absolu, Dieu tout puissant, tout juste et omniscient. […] Cet arc de cercle tracé en Dieu n’a pas plus de fin que Dieu. […] Tout cela suppose un Dieu moins affairé que vous ne croyez, un Dieu déjà arrivé, qui s’amuse et jouit d’un état acquis définitivement. […] Croyez-moi, Dieu est une nécessité absolue. Dieu sera et Dieu est.

23. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « E. Caro »

Il est clair, en effet, que s’il n’y a pas de Dieu, il n’y a pas de Fils de Dieu, et qu’alors les Vies de Jésus sont des pléonasmes grossiers. […] L’auteur de l’Idée de Dieu appelle quelque part Ernest Renan la Célimène de la Critique, compliment risqué ! […] » On ne dira pas à Caro, comme à nos prêtres qui défendent leur Dieu : « Vous défendez votre boutique !  […] L’auteur de l’Idée de Dieu refait philosophiquement ce que le P.  […] Le premier volume de l’Idée de Dieu est consacré à ce balaiement.

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