Si la critique littéraire n’est plus une boussole assez sûre pour diriger nos jugements dans l’appréciation des œuvres de l’esprit, qu’avons-nous de mieux à faire que de nous mettre en état de les juger nous-mêmes, d’après nos propres lumières, d’après nos propres impressions ? […] Ce n’étaient pas seulement des étudiants qui y apportaient leur turbulence habituelle ; des gens du monde, des fonctionnaires de l’état, y venaient avec leurs distractions accoutumées ; des femmes même s’empressaient d’y montrer l’élégance de leur toilette. […] est-ce là mon état ?
Catulle Mendès Le wagnérisme à l’étranger I — Lettre sur la musique russeb Monsieur le Directeur, Vous m’avez fait l’honneur de me demander quelques renseignements sur l’état du Wagnérisme en Russie : je suppose que vous entendiez seulement le Wagnérisme musical, car dans notre pays, hélas ! […] On ne s’expliquerait pas qu’il y eût un rapport naturel et primitif entre un son et un état émotionnel de l’esprit. […] Cette gravure, très soignée et très réussie, a été tirée à plusieurs états sur différents papiers (voir, plus loin, l’annonce) ; son format est celui des partitions Wagnériennes.
L’état ne soupçonne pas l’importance du théâtre. Il dépense des millions tous les ans en achats de tableaux et de sculptures et en créations et dotations de musées, et toujours on nous ressasse les oreilles de l’influence sur le goût et sur la culture du peuple que ces choses doivent exercer ; il n’en est rien cependant, — « lorsque l’art allemand se releva de sa profonde décadence à la fin du siècle passé, il n’y avait point de musées ; aujourd’hui que chaque ville en possède, la peinture allemande tombe dans la plus absolue inanité… Pourquoi du reste l’état n’achète-t-il pas des romans, et ne commande-t-il pas des valses ? […] — Certainement le théâtre n’a plus l’exclusive importance qu’il avait dans l’antiquité, lorsqu’il était à peu près le seul moyen de communication artistique, mais précisément parce que l’influence de la littérature est si grande, et que le peuple a naturellement la part la plus mauvaise, il importerait que l’état s’occupât du théâtre.
Là, il nous a donné le spectacle d’une bouffonnerie soularde émaillée de toutes sortes d’esprit : d’une olla podrida de calembours, d’épigrammes, de bêtises, d’allusions à Dieu et au diable, d’exagérations comiques, de portraits bizarres, de charges à la fois de vaudevilliste et de rapin en état d’ivresse : tout cela entremêlé de remuements frénétiques, de démanchements de torse, de grattements de singe, de hop de cirque. […] Il dit donc simplement Balzac : « … un nom si célèbre, si glorieux enfin qu’il m’autorisât… à p… dans le monde, et que le monde trouvât ça tout naturel. » * * * — Idée pour une nouvelle humoristique, d’un garçon n’ayant pour tout titre de noblesse, que le nom de son grand-père dans l’état des malades, qui ont été traités des maladies vénériennes, sous les yeux et par la méthode de M. de Keyser, depuis le 30 mai 1765 jusqu’au 1er septembre 1866, état inséré dans le Mercure de France, du mois d’avril 1767.