La déclaration de 1776, tout éclatante qu’elle est et glorieuse pour sa mémoire, ne surpasse pas, à mon gré, le mérite de celle restauration difficile des vrais principes qui fait époque dans l’histoire de la République américaine. […] Il y eut à cette époque unanimité parmi tous les patriotes auteurs de la révolution, pour resserrer le lien fédéral, pour être fédéralistes, ce qui, en Amérique, signifie précisément le contraire de ce qu’on entend chez nous : être fédéraliste aux États-Unis, c’est en effet se ranger pour le gouvernement central par opposition au gouvernement des États particuliers. Jefferson, à cette époque, résidait en France en qualité de ministre plénipotentiaire : on voit dans ses lettres à M.
L’entreprise est délicate, surtout pour l’époque contemporaine. […] La troisième édition que j’offre actuellement au public, a reçu de plus nombreuses corrections ; j’y ai inscrit quelques travaux récents qui n’avaient pas paru ou n’étaient pas venus à ma connaissance à l’époque de la première impression. Il y a deux périodes surtout pour lesquelles cette édition présente des changements assez considérables : c’est la première moitié du xviie siècle, et l’époque romantique.
L’Église a eu ses époques et ses phases ; elle s’est renfermée dans des symboles qui n’ont eu ou qui n’auront qu’un temps : Jésus a fondé la religion absolue, n’excluant rien, ne déterminant rien, si ce n’est le sentiment. […] Nos civilisations, régies par une police minutieuse, ne sauraient nous donner aucune idée de ce que valait l’homme à des époques où l’originalité de chacun avait pour se développer un champ plus libre. […] Chaque branche du développement de l’humanité a son époque privilégiée, où elle atteint la perfection par une sorte d’instinct spontané et sans effort.
« Cependant je demeure ferme dans le dessein de la quitter à la fin de l’année. » Ce peut être à cette époque que le roi dit à madame de Montespan : Si elle vous déplaît, renvoyez-la ce qui, sous l’air d’une déférence ou d’une concession, était au fond un défi. […] Cette anecdote ne peut être qu’antérieure à acquisition de Maintenon, puisque madame de Maintenon y est appelée madame Scarron, et ne peut être antérieure à l’époque où l’on a commencé à voir les enfants et la gouvernante à la cour. […] Elle est de 1674, durant le carême prêché pour la première fois par Bourdaloue, et de l’époque où les enfants étaient souvent amenés à Versailles et où ils étaient près d’y demeurer.