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494. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367

9 heures Voici le bruit des cloches de l’église. […] 10 heures Au jardin je me cogne contre deux croque-morts, assis sur des morceaux de bois noir, au milieu de grands chandeliers d’église, incendiés de soleil. […] ces chants d’église m’assassinent avec leur éternel et implacable Requiescat in pace .

495. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

Mais une gloire renaissait pour elle, dans son malheur, et la trompait sur sa propre faiblesse : c’était la gloire des arts, l’inspiration et la science sortant de l’Église et des tombeaux, l’éclat prochain d’un âge tout littéraire. […] Leur joie de la défaite des Turcs fut grande ; le Te Deum retentissait dans toutes les églises. […] À l’abri sous cette paisible fermeté d’âme, Luis de Léon cependant n’eut jamais, dans la suite, aucune part aux dignités de l’Église, aux faveurs de la cour.

496. (1769) Les deux âges du goût et du génie français sous Louis XIV et sous Louis XV pp. -532

Ils célébrerent dans nos anciennes Eglises la Fête des Foux, qu’on y célébra long-tems. […] Les Farceurs, chassés de nos Eglises, trouverent des émules dans nos Prédicateurs. […] Plusieurs Eglises de cette Capitale sont décorées de ses ouvrages, & l’œil du connaisseur va les y chercher soigneusement. On ne se lasse point, sur-tout, d’admirer son fameux groupe des trois Graces, placé, & même un peu déplacé, dans l’Eglise des Célestins. […] C’est sous son regne que fut commencée l’Eglise de Notre Dame de Paris.

497. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 23-32

Le soi-disant ne se borne point à des injures calomnieuses : il me donne des avis admirables ; il m’apprend des anecdotes impies sur quelques Auteurs ; il fait des sorties tout-à-fait touchantes contre les gens d’Eglise ; il passe en revue plusieurs articles des Trois Siecles, pour avoir occasion de se déchaîner contre les bons Ecrivains qui ne sont pas Philosophes, & d’élever à la sublimité du génie ceux qui sont reconnus pour tels.

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