Cet écrivain qui souleva tant de clameurs, et qu’un ouvrage célèbre a fait considérer comme ayant voulu matérialiser tout l’homme, avait l’imagination brillante : Toujours, nous dit M. […] Il en sortit en 1814, et depuis lors il n’eut plus d’autre fonction que celle d’écrivain et d’homme de lettres. […] Le fait est que, grâce à ce concours d’écrivains occupés à répandre de saines idées économiques et morales, des idées pacifiques, l’action des écrivains hostiles est tenue en échec ; le niveau de la morale publique se maintient. […] Les écrivains comme M.
Il n’est pas de si médiocre écrivain auquel il suffise, pour son coup d’essai, de découvrir des vérités applicables àun grand royaume, et qui ne reste mécontent de lui-même, s’il n’a pu renfermer le genre humain dans le sujet de son discours. » Le point de départ des études de M. de Tocqueville semble avoir été ce mot célèbre de M. de Serres : « La démocratie coule à pleins bords. » Il a cru que la révolution démocratique était inévitable, ou plutôt qu’elle était faite, et au lieu de raisonner à priori sur la justice ou l’injustice de ce grand fait, il a pensé qu’il valait mieux l’observer, et, laissant à d’autres le soin de l’exalter et de la flétrir, il s’est réservé de la connaître et de la comprendre. […] Au dedans de ces limites, l’écrivain est libre ; mais malheur à lui s’il ose en sortir ! […] Nul écrivain n’a été aussi sévère que Tocqueville pour la centralisation. […] Parmi les écrivains qui depuis une vingtaine d’années ont conquis l’attention publique, la plupart et les plus hardis ont pris parti pour l’individu contre la toute-puissance de l’État et même contre la toute-puissance des masses, si chère à l’école humanitaire. […] Un écrivain démocrate d’un rare talent, M.
Ces trois écrivains le menaient au positivisme. […] Rod y étudie la question de la responsabilité qu’assume l’écrivain. […] L’écrivain qui songe à ses amples responsabilités n’a point les grâces badines de tel autre. […] Ce caractère le distinguait de la plupart des écrivains contemporains. […] Nous regorgeons d’écrivains à idées.
On le citerait aujourd’hui avec les Leroux, les Proudhon, les Lamennais, et il serait le plus grand écrivain de la révolution sociale. […] L’écrivain qu’il aima le plus quand il commença à savoir lire, ce fut La Bruyère, et son style en demeura pour toujours imprégné. […] Ce n’est ni le chrétien, ni le gentilhomme, ni l’écrivain tels que je les aime ; c’est presque l’homme de lettres tel que je le hais », etc. Sur les écrivains du XIXe siècle il est partagé presque douloureusement. […] N’importe, il y a dans cet entretien une flamme sombre et des motus deordinati, et plus sans doute que l’écrivain ne l’a voulu.