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1155. (1864) William Shakespeare « Deuxième partie — Livre III. Zoïle aussi éternel qu’Homère »

Et Voltaire, informé de la demande et de la réponse, conclut : — C’est juste, le badaud achète l’écrit, et le ministre achète l’écrivain. […] Parmi les écrivains abhorrés pour avoir été utiles, Voltaire et Rousseau sont au premier rang. […] Les rhétoriques, inquiètes des contagions et des pestes qui sont dans le génie, recommandent avec une haute raison, que nous avons louée, la tempérance, la modération, le « bon sens », l’art de se borner, les écrivains expurgés, émondés, taillés, réglés, le culte des qualités que les malveillants appellent négatives, la continence, l’abstinence, Joseph, Scipion, les buveurs d’eau ; tout cela est excellent ; seulement il faut prévenir les jeunes élèves qu’à prendre ces sages préceptes trop au pied de la lettre on court risque de glorifier une chasteté d’eunuque.

1156. (1912) Le vers libre pp. 5-41

Nous savions fort bien quel était le génie d’Émile Zola, nous savions trouver une place dans nos admirations à côté de Flaubert indiscuté pour ces puissants travailleurs, ces stylistes éminents : les Goncourt ; nous trouvions du bon aux Médanais, nous ne nous détournions que des plats copistes et des écrivains scatologiques. […] On sait aussi qu’après avoir trop servi les formes demeurent comme effacées ; leur effet primitif est perdu, et les écrivains capables de les renouveler considèrent comme inutile de se soumettre à des règles dont ils savent l’origine empirique et les débilités. […] Ces jeunes écrivains sont donc très intéressants à consulter de ce chef et c’est une excellente initiative qu’ont prise Vildrac et Duhamel de nous renseigner sur ce qu’ils trouvent de bon chez les premiers vers-libristes, et de nous indiquer non seulement comment ils les comprennent, mais ce qu’ils y ajoutent et quelle est pour eux la suite logique du principe.

1157. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 380

Les compilateurs de cette trempe ont moins travaillé pour le Public, que pour les Ecrivains destinés à les suivre, & à refondre, dans des Histoires plus élégantes & plus polies, les matériaux qu’ils ont péniblement recueillis.

1158. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 411

Il ne nous reste de cet Ecrivain qu’un Recueil de Lettres Latines sur divers sujets, dont la meilleure édition est celle de Henri Etienne, en 1581.

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