La Critique de l’École des femmes, scène viii.

Vielé-Griffin se permet de protester contre les règles conventionnelles fixées par l’école parnassienne, parce qu’une école n’est jamais qu’une position, qu’un point de vue. […] Griffin, Régnier, Verhaeren ont également assuré le triomphe du symbolisme, sans qu’il soit facile d’enfermer ces maîtres dans une petite école poétique ; ou plutôt, si école il y a, celle-ci n’englobe pas seulement les poètes mais les « intellectuels » du moment : un air de famille relie les penseurs de chaque époque. […] Au contraire, les poètes de l’école contemporaine dits symbolistes dédaignent les signes pour s’intérioriser jusqu’à la réalité. […] En somme c’est de Malherbe que « relève la technique des écoles romantiques et parnassiennes. […] Cette école, dite parnassienne, eut pour objectif un idéal de sculpteur.

On peut rattacher les romanciers de cette école, et, tout le premier, M.  […] Flaubert, chef d’école, pour l’exemple et la leçon qu’il en donne. […] C’est par là que l’école est en train de compromettre ses qualités. […] Elles se reconnaissent à ce signe que les écoles se disloquent et que les efforts s’éparpillent. […] C’est encore ici l’un des liens par où Flaubert se rattache à l’école de Chateaubriand.

Il accepte de même l’Ecole normale, et de même le professorat en province. […] Cette magnanime disposition le dominait à l’Ecole normale. […] A ces rudimentaires connaissances se borne, ou presque, le bénéfice qu’ils ont retiré de l’école. […] Si les Commissions scolaires et les Caisses des écoles existent d’une façon précaire, c’est que l’école n’est devenue, ni dans les villes, ni dans les campagnes une fondation vraiment civique. […] On connaît son point d’arrivée : il est aujourd’hui l’un des chefs de l’école traditionaliste.