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515. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 398

On sent bien à quoi l’exposoit cette passion numismatique ; mais elle n’eut pas tout le mauvais succès qu’elle pouvoit avoir dans cette occasion.

516. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Tannaeuser et Lohengrin furent produits en italien sur nos deux scènes d’opéra avec un grand succès. […] Rien n’en impose en Angleterre comme le succès ; la victoire que Wagner avait gagnée malgré toutes les difficultés et les décourage monts, nous fit réfléchir qu’il devait bien y avoir quelque chose de grand dans cet homme, Ensuite vint la troisième visite de Wagner à Londres et le mémorable Festival de l’Albert Hall. […] Les plus grands succès de Richter furent atteints en 1882, quand une société allemande sous sa direction joua tous les drames de Wagner à Drury-Lane. […] La Société Wagnérienne a été fondée avec grand succès, et partout une appréciation plus juste des idées Wagnériennes commence à se montrer. […] Elle donna des concerts dans tous les États-Unis et connut un succès considérable.

517. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

Wagner entame la question de Tannhaeuser à l’Opéra, et, loin de se plaindre de sa mésaventure, de déplorer la catastrophe, se demande, l’ironie et l’amertume aux lèvres, s’il ne vaut pas mieux, après tout, que les choses se soient ainsi passées, « car, dit-il, d’un grand succès, s’il eût été possible, en vérité je n’aurais su que faire. » C’est l’histoire de ce joueur qui, ne gagnant pas, aime mieux perdre. […] Richard Wagner, ce grand dégoûté, ne savait que faire de ce succès, tous ceux qui ont lu sa Lettre à un ami savent du moins comment on l’a fait. « Les représentations, dont trois sont complètement assurées, auront lieu en dehors de tous les usages ordinaires et seront des représentations modèles. » Impossible de s’expliquer plus clairement sur le public auquel on s’adresse. […] Ainsi de ce succès de Tristan et Iseult. […] a phrase de cc vœu qui réapparaît, comme une prophétie réalisée, dans la scène finale, dans le chant de Heiling : « Ma mère, tout s’est accompli » C’est encore ici que nous retrouvons Berlioz avec son Benvenuto Cellini (1838) si méconnu jadis, sifflé à Paris, tombé à Londres, acclamé seulement à Weimar en 1852, et qui vient de remporter de si éclatants succès à Carlsruhe, Mannheim, Munich. […] C’est ainsi qu’à peine entrevu, Tristan rentra dans l’ombre pendant quatre années, jusqu’au jour où M. et Mme Vogl le chantèrent avec grand succès, toujours à Munich, en juin 1869.

518. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IV »

Perreau, l’Amfortas du Petit-Bayreuth et l’un des pèlerins de Parsifal, engagé volontaire en cette noble bataille de Lohengrin, qui, sans cesse animant ses compagnons du geste et de la voix, n’a pas peu contribué au succès du deuxième acte. […] Autant je crois que des fragments choisis de Wagner peuvent recueillir au milieu de nous le succès bien mérité auquel ils ont droit, autant me paraît impossible, étant données nos mœurs, nos impressions et nos aptitudes, la naturalisation complète de l’œuvre du grand homme. […] On en connaît le résultat : dans la salle, succès sans conteste ; dans la rue, quelques centaines de siffleurs que la pluie disperse, manifestations sans gravité que tous les journaux traitent de gaminerie. […] Joseph Dupont, l’impressario chef d’orchestre, qui a mené triomphalement le succès de la Valkyrie. […] Quant à Émile Paladilhe (1844-1926), il a connu plus de succès avec ses mélodies qu’avec ses opéras,  Patrie, Vanina, ou Dalila.

519. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Legendre, Louis (1851-1908) »

Louis Legendre, adaptateur habile de Shakespeare, et qui s’est fait connaître par des pièces jouées avec grand succès, publie un volume de rimes aisées, spirituelles et mondaines, qu’il appelle le Son d’une âme.

520. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 413

Celui-ci s’est également exercé dans le genre biographique, & avec tout aussi peu de succès que le précédent.

521. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 489

Mahomet II, qu’il donna en 1714, eut des succès dans sa nouveauté, & est resté depuis dans le plus profond oubli : la foiblesse du cinquieme Acte est la principale cause qui a empêché cette Piece de paroître.

522. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 355

Ami de Malherbe, & son compatriote, il s’exerça comme lui dans la Poésie, sans avoir les mêmes talens, & n’eut pas, par conséquent, les mêmes succès.

523. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 509

Il est du petit nombre des Hommes de Lettres qui ont défendu la Religion avec succès, contre les attaques multipliées des prétendus Philosophes du Siecle.

524. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 247

En retranchant de cette Histoire quelques digressions inutiles, certains détails trop minutieux ; en mettant plus de correction, d'élégance & de précision dans le style, il eût pu la rendre encore plus digne du succès dont elle jouit.

525. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 356

On dit que ses Sermons ont eu du succès dans le débit ; en ce cas, il est fâcheux pour leur Auteur qu'on les ait imprimés.

526. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » p. 515

S'il veut s'appliquer dans la suite à mettre plus de precision dans son style, à dégager les événemens de certains détails superflus qui refroidissent la narration & affoiblissent l'intérêt principal, nous lui promettons du succès, même pour des Ouvrages d'un genre supérieur.

527. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 449

Ils le regardent comme un des plus habiles Physiologistes qu’ait produits notre Nation, malgré son penchant aux idées paradoxales, malgré ses satires & ses injustices contre le célebre Frere Côme, qui ne lui a répondu qu’avec honnêteté & par de nouveaux succès.

528. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 511

On ne sauroit disconvenir qu’il ne mérite, à beaucoup d’égards, ce succès : il contient des critiques excellentes, des observations pleines de goût, mille traits d’un esprit piquant ; mais il faut avouer aussi qu’avec un style agréable, l’Auteur fatigue souvent son Lecteur, par une profusion & une monotonie de gentillesses qui ne s’accordent pas avec le ton convenable à un Journaliste.

529. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 293

] né à Besançon, Auteur de plusieurs Drames médiocres qui n’ont eu aucun succès, malgré le goût de la multitude pour les tableaux tristes & déchirans.

530. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 160

Peut-être l’influence du Mercure, dans lequel elles ont paru successivement, a-t-elle contribué à ce peu de succès.

531. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 481

Charlevoix est celui d’un homme de Lettres, plutôt que celui d’un Religieux ; aussi travailla-t-il pendant vingt-deux ans avec succès au Journal de Trévoux.

532. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 78

Tel est son Voyageur François, dont il a publié vingt-quatre volumes, & qui jouit d’un succès d’autant mieux mérité, que c’est la plus variée, la plus intéressante & la mieux écrite des Collections de ce genre.

533. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 429

Il existe un autre Ouvrage fait sur le même plan, & portant le même titre : celui-ci, composé par une Société de Gens de Lettre, a eu beaucoup de succès & mérite l’estime dont il jouit.

534. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 216-217

D'ailleurs, un Militaire qui paroît cultiver la Poésie, moins pour la gloire que pour son amusement, ne doit point être jugé à la rigueur, d'autant plus que celui-ci a eu des succès mérités dans un genre où les chutes sont communes.

535. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite et fin.) »

Ne te vexe donc pas contre les cris des rabaisseurs de réputations ; laisse-les dire, et ne troublons pas notre quiétude intérieure en faisant attention à ces braillards qui, dans le fond, me représentent juste les chiens qui cherchent à mordre les roues d’un cabriolet qui passe dans la rue. » Dans une autre lettre écrite d’Alger, il disait encore, en réitérant sa profession d’indifférence sur les critiques : « Je n’estime que le succès que le bon sens vous accorde et non celui qu’on doit aux coteries ; il en est de même des critiques, qui n’atteignent pas le but lorsqu’elles le dépassent. » Je compléterai encore par deux autres citations, prises dans la correspondance de Russie, ces contre-jugements d’Horace sur la critique : « (3 mars 1843). […] « Son imagination travaille tellement, disait Horace, qu’il lui vient là des oignons comme on en a aux pieds à force de marcher : le changement de temps lui fait mal. » Nul plus qu’Horace cependant ne jouissait des succès de ce gendre distingué et de l’espèce de triomphe qui couronna sa seconde manière, dans ce bel Hémicycle des Beaux-Arts. […] vous avez bien des années de moins que moi, vous êtes dans la force de l’âge ; les succès vous abondent ; l’air qui nourrit l’imagination n’est pas dans un fromage, au fond d’une cave : c’est à ciel ouvert, et parmi les hommes, qu’on respire. […] Le beau portrait du frère Philippe, supérieur des Écoles chrétiennes, qui eut beaucoup de succès en 1815 et depuis, avait montré qu’il avait de la sympathie pour toute nature sincère.

536. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « DES MÉMOIRES DE MIRABEAU ET DE L’ÉTUDE DE M. VICTOR HUGO a ce sujet. » pp. 273-306

On les fait grands, très-grands, des instruments de fatalité, des foudres irrésistibles, des voix commandées dans l’orage ; rien ne les limite, ce semble, que leur pouvoir et leur succès même. […] Ils ne se démentirent pas dans le succès, ils ne s’enivrèrent pas dans leur gloire, comme Alexandre à Persépolis. […] La philosophie éclectique de la Restauration avait déjà, malgré ses réserves sur tant de points, proclamé la théorie du succès et de la victoire, c’est-à-dire affirmé que ceux qui réussissent dans les choses humaines, les heureux et les victorieux, ont toujours raison en définitive, raison en droit et devant la Providence qui règle le gouvernement de ce monde. […] Victor Hugo ; les succès fatigués de ses derniers drames s’interprétaient en chutes ou du moins en échecs ; la critique avait eu contre son œuvre, contre sa personne, depuis quelques mois, de presque unanimes et vraiment inconcevables clameurs.

537. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

De là, une extrême ambition littéraire, satisfaite du premier coup par le succès le plus fantastique qui fût jamais, succès que toute une religion relevée, vengée, illustrée, avait porté jusqu’à l’idolâtrie. V Nous avons vu que ce succès littéraire n’avait été que l’amorce de son ambition, qu’il avait parfaitement oublié ses rois exilés, et qu’il s’était rallié à Bonaparte, recommençant l’ère de Charlemagne par la restauration du culte. […] Mon enthousiasme était médiocre comme un pastiche, mon succès fut médiocre aussi : je fus puni d’avoir feint un engouement qui n’était pas sincère.

538. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Il a tenté cet essai dans la Fiancée de Messine avec assez peu de succès, à ce qu’il semble, malgré les progrès du bon goût romantique en Allemagne. […] Je demanderai seulement si, en passant de l’un de ces genres à l’autre, on ne transporte pas dans le plus hardi quelques-unes des beautés du plus sage, et si ce n’est pas toujours à quelque empreinte classique, qu’une tragédie semi-romantique doit ses hasardeux succès. […] Non, si la route des beaux-arts est tracée, leur carrière n’en est pas moins indéfinie ; et les succès y provoquent, y enfantent des succès nouveaux ; il n’y a de limite que le mauvais goût, et c’est lui seul qui peut éteindre la postérité des chefs-d’œuvre.

539. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Ses critiques n’imaginaient rien de plus fort à lui dire, sinon que toute la France était empuantie de son éloquence, reconnaissant ainsi ce grand succès en le calomniant. […] Pour comble, Richelieu prenait ombrage de sa gloire, et de la même main qui en 1624 l’avait loué d’un style si délicat, lui écrivait en 1627, au plus fort de ses succès : « Je n’ai point celé à un de vos amis que je trouvais quelque chose à désirer en vos lettres, en ce que vous y mettez d’autrui ; craignant que la liberté de votre plume ne fit croire qu’il y en eût en leur humeur et en leurs mœurs, et ne portât ceux qui les connaîtraient plus de nom que de conversation à en faire un autre jugement que vous ne souhaiteriez vous-même11. » Est-ce à cause de cette indépendance d’esprit, ou de cet éclat qui le rendait si visible, que Balzac manqua l’évêché dont Richelieu l’avait quelque temps flatté ? Peut-être le cardinal l’en trouva-t-il trop digne au temps de son succès, et trop peu digne le jour où ce succès diminua, et où la santé de Balzac cessa de compter parmi les événements qui occupaient le public.

540. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Parmi les élèves, il y en avait un qui, à raison de ses succès et de son avancement, occupait un rang à part dans la maison. […] Aux moments qui ont décidé de ma vie, je ne me doutais nullement que ma prose aurait le moindre succès, Ce succès, je n’y ai point aidé. […] Je n’ai jamais cherché le succès ; je dirai presque qu’il m’ennuie.

541. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

Ses succès dans quelques genres, lui ont procuré des suffrages qu’il ne méritoit pas dans d’autres. […] Examinons avec quels succès, en défiant quiconque d'oser nous taxer avec fondement de méconnoître ce qu'il y a de bon dans cet Ecrivain, ou d'outrer la censure contre ce qu'il y a de mauvais. […] Pour peu qu'on y fasse réflexion, on trouvera que c'est peut-être à cet avantage que la Henriade a dû son succès ; avantage que n'ont pas eu les autres Poëtes, qui ont été obliges de créer leur Personnage principal, & tous les événement de leur Poëme. […]   Il seroit humiliant pour sa mémoire, de rappeler qu'il s'est exercé à des Opéra, & dans la Carriere des Malherbe & des Rousseau, avec aussi peu de succès dans l'un que dans l'autre genre.

542. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

Vous avez beau crier, une comédie dont Henriette d’Angleterre accepta la dédicace, dont Boileau a fait l’éloge, une œuvre agréable et charmante, qui faisait rire aux éclats Louis XIV et sa cour, dont Molière a pris la défense, non pas sans succès, dans un intermède écrit tout exprès contre ses censeurs, une pareille comédie vaut bien la peine qu’on en parle. […] Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de Molière à Marivaux, et j’aurais fait remarquer à la jeune débutante que parfois elle manque de naturel ; que rien ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il est bon de ne pas mettre trop d’esprit dans les vers de Molière, non plus que dans la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école. […] Quelques lecteurs croient « néanmoins le payer avec usure s’ils disent magistralement qu’ils ont lu son livre, et qu’il y a de l’esprit ; mais il leur renvoie tous ces éloges qu’il n’a pas cherchés par son travail et par ses veilles ; il porte plus haut ses projets ; il agit pour une fin plus relevée ; il demande aux hommes un plus grand et un plus rare succès que les louanges et même que les récompenses, qui est de les rendre meilleurs. » Ce sont là des pages admirables et tout à fait dignes que le critique honnête homme les ait sans cesse sous les yeux. […] Grâce à cette excommunication permanente, on leur pardonnait de bon cœur leur esprit, leur grâce, leur beauté, leur succès.

543. (1774) Correspondance générale

Qui est-ce qui s’est réjoui de mes succès ? […] Succès, malgré la rage de la cabale. […] En cas de succès, il sera très-flatté de voir son nom en accolade avec le vôtre, et, pardieu ! […] Permettez que je m’en tienne à faire des vœux pour votre succès. […] Il eut un succès de larmes et d’opinion.

544. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 199

Après avoir débuté par une Histoire de l’Empire de Constantinople sous les Empereurs François, qui n’a eu & ne méritoit aucun succès, il s’est rendu plus utile aux Lettres, par un meilleur usage de son érudition.

545. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 200

Absalon fut représenté à Saint-Cyr & sur le Théatre François avec un succès égal.

546. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 359-360

Nous parlerons toujours avec estime de ceux qui, comme lui, se sont occupés avec succès de l’instruction de la Jeunesse.

547. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 386

Pour se dédommager du peu de succès de son éloquence au Barreau, & réparer les débris de sa fortune qui étoit médiocre, il prit le parti de se mettre aux gages d’un Libraire, & publia volume sur volume, ce qui n’est pas le moyen de faire de bons Ouvrages.

548. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 72

Quoiqu'il se soit exercé dans presque tous les genres & dans presque toutes les Langues, ses succès ont été médiocres, par cette raison décisive, que l'esprit ne peut que perdre, & le talent s'affoiblir, quand on voltige trop légérement d'objet en objet.

549. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » p. 528

Il a cultivé les Lettres, de maniere à prouver que les succès n'accompagnent pas toujours le mérite.

550. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

Être un esprit littéraire, ce n’est pas, comme on peut le croire, venir jeune à Paris avec toute sorte de facilité et d’aptitude, y observer, y deviner promptement le goût du jour, la vogue dominante, juger avec une sorte d’indifférence et s’appliquer vite à ce qui promet le succès, mettre sa plume et son talent au service de quelque beau sujet propre à intéresser les contemporains et à pousser haut l’auteur. […] Depuis que je vieillis, et qu’une femme, un ange, Souffre sans s’émouvoir que je baise son front ; Depuis que ces doux mots que l’amour seul échange Ne sont qu’un jeu pour elle et pour moi qu’un affront ; Depuis qu’avec langueur j’assiste à la veillée Qu’enchantent son langage et son rire vermeil, Et la rose de mai sur sa joue effeuillée, Je n’aime plus la vie et j’aime le Sommeil ; Le Sommeil, ce menteur au consolant mystère, Qui déjoue à son gré les vains succès du Temps, Et sur les cheveux blancs du vieillard solitaire Épand l’or du jeune âge et les fleurs du printemps.

551. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479

Le désir de plaire excite leur esprit ; la raison leur conseille l’obscurité ; et tout est arbitraire dans leurs succès comme dans leurs revers. […] La jalousie naturelle à tous les hommes ne s’apaise que si vous pouvez vous excuser, pour ainsi dire, d’un succès par un devoir ; mais si vous ne couvrez pas la gloire même du prétexte de votre situation et de votre intérêt, si l’on vous croit pour unique motif le besoin de vous distinguer, vous importunerez ceux que l’ambition amène sur la même route que vous.

552. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42

Voyez passer ce jeune homme paré avec tant de recherche : il marche sur la pointe du pied, sur sa figure épanouie se lisent également et la certitude des succès, et le contentement de soi-même ; il va au bal, le voilà déjà sous la porte cochère, encombrée de lampions et de laquais ; il volait au plaisir, il tombe et se relève couvert de boue de la tête aux pieds ; ses gilets, jadis blancs et d’une coupe si savante, sa cravate nouée si élégamment, tout cela est rempli d’une boue noire et fétide. […] Le rire d’un très joli garçon qui aurait des succès à foison, n’aurait pas eu peut-être la nuance de vengeance que je croyais remarquer dans le mien.

553. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

En lisant les appréciations de la critique sur son dernier drame, j’étais frappé de ce que beaucoup d’entre elles exprimaient ou supposaient de réserves, disaient ou ne disaient pas, en constatant, du reste, ce grand succès, le plus grand de ses vingt-cinq dernières années. […] François Coppée, Pour la Couronne, représenté à l’Odéon avec un si éclatant succès, a d’abord un mérite.

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