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944. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133

Il est très lié avec M. de Blancmesnil, l’un des principaux du Parlement, un des deux prisonniers pour la liberté desquels se firent les premières barricades d’août 1648. […] Notre principal entretien regarde les lettres, ce qui s’y passe de nouveau, de considérable et d’utile.

945. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121

L’art du narrateur a été, dans ce vaste récit, tout en ne sacrifiant rien de l’action principale, de maintenir la part singulière de ces figures héroïques et de les détacher, de les ramener à temps ; il y a là un grand talent de composition sans qu’il y paraisse. […] Et au moment où les deux corps d’armée principaux se choquent : Là eut grand hutin fier et cruel, et donnés et reçus maints horions de haches, d’épées et d’autres bâtons de guerre.

946. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Le marquis de Lassay, ou Un figurant du Grand Siècle. — II. (Fin.) » pp. 180-203

J’indiquerai quelques-uns des passages principaux de ce portrait du beau-père par le gendre, en faisant remarquer qu’il est anonyme dans le Recueil de Lassay et qu’on n’y avait pas encore mis le vrai nom : M. le Prince n’a aucune vertu ; ses vices ne sont affaiblis que par ses défauts, et il serait le plus méchant homme du monde, s’il n’était pas le plus faible. […] » En avançant en âge, il se trouva peu à peu affranchi des gênes et des principales servitudes au milieu desquelles il avait passé une si grande partie de sa vie.

947. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid, (suite.) »

Rodrigue, qui semble avoir été le personnage principal de l’armée, se trouva chargé, par suite de ce meurtre, de stipuler pour les Castillans avec Alphonse, qui redevenait roi. […] Hippolyte Lucas a réuni dans un petit volume (1860) les principaux Documents relatifs à l’histoire du Cid et les divers extraits, plus complets qu’on ne peut les donner ici.

948. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure  »

Cette belle personne de l’âge de seize ans, qu’il se choisit pour se récréer la vue et pour s’entretenir avec elle lorsqu’il demeurerait seul, plutôt que pour aucun usage auquel il la pût appliquer, en ferait le principal ornement. L’indisposition de son mari, mais surtout la beauté, la jeunesse et l’esprit galant de cette dame n’ont fait aucun tort à sa vertu, et quoique les personnes qui soupiraient pour elle fussent des plus riches du royaume et de la plus haute qualité, elle a mérité l’estime générale de tout le monde par la sagesse de sa conduite ; et on lui doit même cette justice de dire qu’elle s’est piquée d’une belle amitié conjugale sans en pratiquer les principales actions. » Certes, c’est là un témoignage qui compte de la part d’un contemporain, d’un homme qui ne passe pas pour trop scrupuleux et qui s’exprime en général assez librement.

949. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Nouvelle correspondance inédite de M. de Tocqueville »

L’aspect des lieux, la nature, les institutions, les mœurs, les hommes, les principaux acteurs politiques, les personnages les plus considérables, tout y est attaqué à la fois et de front par une plume jeune, dégagée, hardie. […] Il n’avait cessé de songer à cette idée principale et maîtresse dont il pourrait se faire le chef auprès des générations nouvelles, et qu’il pourrait inscrire sur son drapeau : « Mon plus beau rêve en entrant dans la vie politique, écrivait-il à son frère, homme monarchique et catholique, était de contribuer à la réconciliation de l’esprit de liberté et de l’esprit de religion, de la société nouvelle et du Clergé. » Mais cette réconciliation s’en alla en fumée avant qu’il eût pu en rallier les éléments et en formuler la doctrine.

950. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Béranger — Béranger en 1832 »

Il devait en préparer à loisir les matériaux, approfondir les caractères des personnages, de Clotilde, de saint Remi, mûrir les combinaisons principales : quant à l’exécution proprement dite, il l’ajournait jusqu’à trente ans. […] Outre ces deux principales affaires, Béranger en eut encore deux autres dans l’intervalle : l’une en mars 1822, à propos de la publication des pièces du premier procès, il fut acquitté ; et plus tard une légère chicane pour contrefaçon, qui n’eut pas de suite.

951. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Du génie critique et de Bayle »

Je veux énumérer encore d’autres manques de talents, ou de passions, ou de dons supérieurs, qui ont fait de Bayle le plus accompli critique qui se soit rencontré dans son genre, rien n’étant venu à la traverse pour limiter ou troubler le rare développement de sa faculté principale, de sa passion unique. […] Daunou, en jugeant avec une indulgence qui nous honore cet article sur Bayle, a trouvé que son Dictionnaire, principal titre de sa renommée, n’avait pas obtenu ici l’attention qu’il méritait.

952. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »

Les laïcs étaient demeurés d’abord étrangers à ce puissant mouvement d’idées, qui du xie au xive  siècle se produit dans les écoles et les couvents, et dont les résultats principaux s’enregistrent dans les grandes œuvres latines et scolastiques du xiiie  siècle, le Spéculum majus de Vincent de Beauvais, la Summa theologica de saint Thomas d’Aquin, l’Opus majus de Roger Bacon. […] Dès le xiie  siècle encore, et même avant (car le Poème de la Passion est du xe ), on fit passer en langue vulgaire tantôt par des traductions, tantôt par des imitations, tantôt, et d’abord, en vers, tantôt, et de bonne heure, en prose, les principaux récits de la Bible et de l’Évangile : au point que l’Église s’inquiéta parfois de voir les sources du dogme trop libéralement ouvertes à l’ignorance téméraire des laïcs.

953. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre I. Les mondains : La Rochefoucauld, Retz, Madame de Sévigné »

Principaux Mémoires du xviie s. […] Principales correspondances du siècle : Malherbe, Vincent de Paul, Descartes, Poussin, Voilure, Balzac, Chapelain, Méré, Guy Patin, Retz, Mme de Sablé, Mlle de Scudéry, Louis XIV, La Fontaine, Bussy, Racine, Bossuet, Fénelon, Saint-Evremond et Ninon, Sévigné, Maintenon.

954. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre II. La jeunesse de Voltaire, (1694-1755) »

On lit la guerre de Hollande au chapitre 10, et il faut attendre le chapitre 29 pour connaître la politique commerciale de Colbert, qui fut une des causes principales de la guerre. […] L’autre pensée s’ajouta à la philosophie du livre : dans le progrès de l’esprit humain, que Voltaire se proposait de peindre, il voyait et voulait montrer comme agent principal un homme, le despote éclairé.

955. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

Voilà les principales conventions imposées par la forme même de l’œuvre dramatique. […] Sarcey, les principales, je crois ; mais je ne puis les enregistrer toutes ni surtout suivre le critique dans son infini travail d’expériences et d’applications.

956. (1895) La musique et les lettres pp. 1-84

Incontinent écarter cependant, sous un prétexte, le leurre, accuserait notre inconséquence, niant le plaisir que nous voulons prendre : car cet au-delà en est l’agent, et le moteur dirais-je si je ne répugnais à opérer, en public, le démontage impie de la fiction et conséquemment du mécanisme littéraire, pour étaler la pièce principale ou rien. […] pas assez modeste, au scandale que propage un tome, paraît-il, le premier d’un libelle obstiné à l’abattage des fronts principaux d’aujourd’hui presque partout ; et la fréquence des termes d’idiot et de fou rarement tempérés en imbécile ou dément, comme autant de pierres lancées à l’importunité hautaine d’une féodalité d’esprit qui menace apparemment l’Europe, ne serait pas de tout point pour déplaire ; eu égard à trop de bonne volonté, je n’ose la railler, chez les gens, à s’enthousiasmer en faveur de vacants symptômes, tant n’importe quoi veut se construire.

957. (1921) Enquête sur la critique (Les Marges)

René Gillouin Qu’il y ait depuis un certain nombre d’années un renouveau de la critique française, dans le sens large et plein du mot critique cela me paraît évident : les noms d’un Péguy, d’un Maurras, d’un Sorel suffiraient à indiquer les principales directions dans lesquelles s’est produit ce renouveau. […] Mais la presse jette des poignées de noms pêle-mêle et passe : il reste à faire l’indispensable sélection, c’est-à-dire le principal.

958. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Appendice »

Je vous en dirai seulement les faits principaux et ceux qui ont amené un résultat durable. […] Je ne puis pourtant m’empêcher de jeter à la hâte sur le papier les principaux points sur lesquels il est important que, à l’heure même, nous nous entendions.

959. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre X. La littérature et la vie de famille » pp. 251-271

Durant notre époque classique, il domine au théâtre ; il est le thème principal ou l’accessoire obligé de presque toutes les pièces ; il est le roi et souvent le tyran de la scène. […] Il faut remonter à la raison d’être de ces métamorphoses, et la principale, c’est la condition de la femme dans la famille et dans la société.

960. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — Y. — article » pp. 529-575

Ces Réflexions ne sauroient être déplacées dans un Ouvrage ; dont le but principal de l'Auteur, en le publiant, a été de ramener aux vrais principes de la Morale & du Goût, les esprits que les déclamations de la Philosophie ont égarés. […] Son principal objet est d’apprendre aux Hommes de tour rang & de tout âge, que le bonheur ne sauroit consister que dans la pratique de leurs devoirs.

961. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « André Chénier, homme politique. » pp. 144-169

. ; il l’applaudit, il la gourmande, il essaie de la contenir dans les voies de la morale et de la raison ; il se donne du moins à lui-même et à tous les honnêtes gens la satisfaction d’exprimer tout haut ses sentiments sincères, et, à certains moments plus vifs, il est entraîné, il s’avance et se compromet auprès des principaux personnages, jusqu’à mériter pour un temps prochain leur désignation et leur vengeance. […] Les vrais, les principaux ennemis de la Révolution, il se le demande, où sont-ils ?

962. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre III : Examen de la doctrine de Tocqueville »

La France, qui, depuis le xviiie  siècle et surtout de nos jours, a les principaux caractères d’une société démocratique, a établi chez elle la liberté religieuse, et c’est une des conquêtes de 89 auxquelles elle est le plus attachée. […] Si elle parvient à se persuader de ces vérités et à se corriger de ses principaux vices, elle devra de la reconnaissance à M. de Tocqueville comme à l’un de ces maîtres sévères que l’on maudit dans l’enfance et qu’on honore avec gratitude à l’âge de l’expérience et de la maturité.

963. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre II. Le fond et la forme dans la littérature indigène. »

Voici les principaux de ces détails dont s’enjolivent nos récits : L’avalement de l’adversaire. — V. […] J’ai indiqué les principaux apologues, tant ouolofs (Adina-Guéhuel et Damel), que peuhls (Kahué l’omniscient — La tête de mort) gourmantié (Trois frères en voyage) et môssi (Enseignements d’un fils à son père ; Froger.)

964. (1913) La Fontaine « IV. Les contes »

Or, les quatre amis se disposent, après avoir admiré les constructions, nouvelles alors, du palais de Versailles, se décident à revenir à Paris, après des réflexions sur les principaux endroits de l’ouvrage, de Psyché elle-même : « Ne voyez-vous pas, dit Ariste, qui est le raisonneur de l’affaire, que ce qui vous a donné le plus de plaisir, ce sont les endroits où Polyphile a tâché d’exciter en vous la compassion. […] D’une façon dont il faut bien pourtant indiquer les principaux traits.

965. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre VI. De la politique poétique » pp. 186-220

La principale solennité de ces mariages était les auspices publics ( auspicia majora , selon Messala et Varron), ces auspices que les pères revendiquaient comme leur privilège (auspicia esse sua). […] Il est bien digne de remarque, que, par ce genre de convention, la victoire de l’un des deux peuples devait être décidée par l’issue du combat des principaux intéressés, tels que les trois Horaces et les trois Curiaces dans la guerre d’Albe, tels que Pâris et Ménélas dans la guerre de Troie.

966. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre III. »

Malgré cette limite imposée à l’étude et à l’investigation même des plus habiles, on a su retrouver dans le dessin, dans le simple tracé des chants hébraïques, les types principaux, les types naturels de la beauté lyrique à tous ses degrés : la naïve allégresse, la douceur gracieuse, la force tempérée, la dignité pure et sévère, le sublime dans sa concision et sa magnificence. […] Et plus tard, et toujours, quand la Bible devient la principale nourriture des âmes, combien ce langage, approprié sans cesse par la passion aux hommes qui s’en servaient, n’eut-il pas de pouvoir sur l’esprit et la volonté !

967. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « EUPHORION ou DE L’INJURE DES TEMPS. » pp. 445-455

On en est venu, tous les morceaux principaux de l’ancienne littérature ayant déjà trouvé maître, à s’attacher aux moindres miettes, aux moindres noms.

968. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « PENSÉES » pp. 456-468

Le principal défaut des artistes d’aujourd’hui, peintres ou poëtes, c’est de prendre l’intention pour le fait, de croire qu’il leur suffit d’avoir pensé une belle chose pour que cette chose paraisse belle ; au lieu de se donner la peine de réaliser l’idéal de leur conception, ils nous en jettent le fantôme.

969. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Relation inédite de la dernière maladie de Louis XV. »

Il nomme chacun des principaux seigneurs qui sont en fonction autour de lui, et s’en distingue ; il n’est donc ni le grand-chambellan (M. de Bouillon), ni le premier gentilhomme de la chambre (M. d’Aumont) ; ce ne peut être que leur égal, le grand-maître de la garde-robe en personne, M. le duc de Liancourt, qui avait alors la survivance du duc d’Estissac, son père, et qui en exerçait la charge ; c’est celui même que tout le monde a connu et vénéré sous le nom de duc de La Rochefoucauld-Liancourt, et qui n’est mort qu’en mars 1827.

970. (1874) Premiers lundis. Tome I « Diderot : Mémoires, correspondance et ouvrages inédits — I »

Assez semblable au fleuve dont parle Werther, le courant principal, si profond, si abondant en lui-même, disparut presque au milieu de toutes les saignées et de tous les canaux par lesquels on le détourna.

971. (1874) Premiers lundis. Tome II « Quinze ans de haute police sous Napoléon. Témoignages historiques, par M. Desmarest, chef de cette partie pendant tout le Consulat et l’Empire »

Le fond de cet ouvrage, pour lequel il trouve la qualification de Mémoires trop ambitieuse, n’ayant jamais de son chef agi ni ordonné, et qu’il intitule simplement Témoignages historiques, ce fond se compose donc des principales affaires d’État qui l’ont occupé, depuis son entrée au ministère, dix jours après le 18 brumaire, jusqu’à la Restauration.

972. (1874) Premiers lundis. Tome II « Loève-Veimars. Le Népenthès, contes, nouvelles et critiques »

Dans le même moment un autre critique très spirituel, parlant de Racine, avançait que le vrai, le spécial et principal talent de ce poëte était pour le comique, témoin les Plaideurs, et que Racine, en abordant la tragédie, avait fait fausse route.

973. (1875) Premiers lundis. Tome III « Profession de foi »

Par des extraits de voyages, par des traductions et des analyses d’ouvrages étrangers, par des études de toute espèce sur le passé, le Globe cherchait à mettre sous la main de ses lecteurs les principaux éléments des questions ; à leur représenter les travaux antérieurs et l’état de la science contemporaine sur chaque point de controverse ; à leur apporter et à leur distribuer en ordre les matériaux les plus complets pour les solutions les plus larges et les plus conciliantes.

974. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Guy de Maupassant »

Peu s’en faut, dans ses commencements, qu’il ne se fasse une spécialité de certains sujets et qu’il n’installe dans la maison Tellier son principal siège d’observation.

975. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes maudits » pp. 101-114

C’est enlever à l’Art le principal attribut de sa divinité : l’Impassibilité.

976. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre IV. Moyens de déterminer les limites d’une période littéraire » pp. 19-25

Il faut recourir aux procédés des classifications naturelles : rapprocher, comparer les œuvres littéraires nées à différents moments ; constater les caractères principaux qu’elles présentent ; noter à quelle date apparaissent ceux-ci et disparaissent ceux-là.

977. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XV » pp. 175-187

Voici la liste des principaux ouvrages dont la France était en possession au milieu du xviie  siècle, quand le règne de Louis XIV a effectivement commencé.

978. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 140-155

On y voit l’imagination la plus vive & la plus féconde, un esprit flexible pour prendre toutes ses formes, intrépide dans toutes ses idées, un cœur pétri de la liberté Républicaine, & sensible jusqu'à l’excès, une mémoire enrichie de tout ce que la lecture des Philosophes Grecs & Latins peut offrir de plus réfléchi & de plus étendu ; enfin une force de pensées, une vivacité de coloris, une profondeur de morale, une richesse d’expressions, une abondance, une rapidité de style, & par-dessus tout une misanthropie qu’on peut regarder comme le ressort principal qui a mis en jeu ses sentimens & ses idées.

979. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Corneille, et le cardinal de Richelieu. » pp. 237-252

Le Cid fut la principale cause de cette persécution.

980. (1856) Cours familier de littérature. I « IIe entretien » pp. 81-97

Nous prendrons en main tour à tour une de ces œuvres, nous en traduirons les principaux textes, en faisant goûter les beautés et en indiquant les imperfections, et nous nous rendrons compte ainsi des trésors d’intelligence, de sagesse et de génie que possède l’homme intellectuel au temps où nous vivons.

981. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Troisième partie — Section 9, de la difference qui étoit entre la déclamation des tragedies et la déclamation des comedies. Des compositeurs de déclamation, reflexions concernant l’art de l’écrire en notes » pp. 136-153

C’étoit la coûtume, suivant Donat, que celui qui avoit composé la déclamation d’une piece mit son nom à la tête avec le nom du poëte qui l’avoit écrite, et le nom du principal acteur qui l’avoit jouée.

982. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « V. Saint-René Taillandier »

Du reste, il n’y a pas, dans cette introduction aux fragments d’histoire et de philosophie religieuse, que l’erreur souche du point de vue principal.

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