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758. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 39, qu’il est des professions où le succès dépend plus du génie que du secours que l’art peut donner, et d’autres où le succès dépend plus du secours qu’on tire de l’art que du génie. On ne doit pas inferer qu’un siecle surpasse un autre siecle dans les professions du premier genre, parce qu’il le surpasse dans les professions du second genre » pp. 558-567

Les trois parties de la médecine sont la connoissance des maladies, celle des remedes et l’application du remede convenable à la maladie qu’on veut guérir. […] La chymie a fourni une partie de ces remedes nouveaux, et nous devons l’autre aux regions qui ne sont connuës des europeans que depuis deux siecles.

759. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — II »

Il est permis de supposer que sa compréhension de tant de parties de la science auxquelles il était étranger par des recherches personnelles lui vint de la familiarité où il vécut dès ce temps avec M.  […] Peut-être une partie de la jeunesse, mal à l’aise (comme nous voyons encore aujourd’hui) dans le courant positiviste, allait-elle revenir à la formule catholique.

760. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Froissart. — II. (Fin.) » pp. 98-121

C’est par cette disposition forte et sensée que le Prince Noir comptait bien racheter l’extrême inégalité du nombre et rendre inutile la plus grande partie des forces de l’ennemi. […] Je l’ai dit, toutes ces parties et ces détails se correspondent chez lui à distance, sans se confondre. […] Donnons-nous au complet le sentiment de cette belle page : Quand ce vint au soir, le prince de Galles donna à souper en sa tente au roi de France et à monseigneur Philippe son fils, à monseigneur Jacques de Bourbon et à la plus grande partie des comtes et des barons de France qui étoient prisonniers ; et le prince fit asseoir le roi de France et son fils, et monseigneur Jacques de Bourbon… (je supprime la suite des noms) à une table très haute et bien couverte, et tous les autres barons et chevaliers aux autres tables. […] Quiconque raconte et expose les choses de cette sorte peut laisser à désirer d’ailleurs, pour quelques qualités qui lui manquent ; mais il a assurément de bien essentielles et grandes parties de l’historien. […] Il y a trente ans que M. de Barante a contribué à le remettre en circulation par l’usage qu’il en fait dans les premières parties de son Histoire des ducs de Bourgogne.

761. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure  »

Despréaux me pria de lui prêter votre livre (le Dictionnaire historique), et après en avoir lu une partie, il m’en parla avec une admiration qu’il n’accorde que très rarement, et il a toujours dit que vous étiez marqué au bon coin, et de cette marque il n’en connaît peut-être pas une douzaine dans le monde. […] Bayle que dix pages des siennes. » Ce même Basnage, qui avait écrit une Histoire des Juifs, avait mêlé les réflexions et la critique au récit ; il avait fait le philosophe dans une histoire, ce que Marais estimait une confusion, tellement que l’un, disait-il, dégoûterait de l’autre, si l’on n’était soutenu par la nouveauté du sujet : « Notre ami (c’est-à-dire Bayle) a bien senti ce dégoût, ajoutait-il ; aussi a-t-il mis la partie historique à part ; mais il y a des gens qui croient plaire par tout ce qu’ils font et qui ne veulent pas étudier le goût des autres. […] Son succès, longtemps contenu comme tant d’autres choses, n’en éclata que mieux sous la Régence ; c’était, en son genre, un des signes manifestes de la réaction contre Louis XIV ; et lorsque le danois Holberg, qui allait être le disciple de Molière dans le Nord, vint à Paris, où il séjourna pendant une partie des années 1715-1716, il put noter, comme un fait mémorable, qu’à la Bibliothèque Mazarine, la première en date de nos bibliothèques publiques, « l’empressement des étudiants à demander le Dictionnaire de Bayle était tel qu’il fallait arriver longtemps avant l’ouverture des portes, jouer des coudes et lutter de vitesse pour obtenir le précieux volume6. » On faisait queue pour le lire, dans ce même lieu où l’on fait queue maintenant pour entrer aux séances de l’Académie. […] Il y a mieux : Bayle, qui avait la vogue, fut compris lui-même dans le négoce ; on en trafiqua ; un agioteur, nommé La Grange, qui avait beaucoup gagné au Mississippi et qui sentait que son papier allait perdre, se dépêcha de le troquer contre un papier meilleur, et, dans cette vue, il acheta au libraire Prosper Marchand, retiré à La Haye, ou à ses successeurs, et fit venir de Hollande tous les exemplaires de cette quatrième édition du Dictionnaire de Bayle en grand papier et la plus grande partie de ceux du petit. […] Elle reparaît à la seconde partie du second volume, ou tome III, pages 660, 661.

762. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres de Virgile »

Certes, lorsqu’il est si difficile d’exceller en une seule partie, je ne puis assez admirer la force presque divine de ton esprit qui a su embrasser tant et de si grands sujets, que ce qui suffirait à plusieurs pour éterniser leur nom se rencontre réuni en toi seul. […] Si ce ruisseau était mieux réglé dans son cours, ce pré serait moins frais et moins vert, de même que si ces roches qui en mangent une partie étaient extirpées du sol, le sol, effondre par les pluies, s’en irait combler et détourner le ruisseau. » (George Sand, Monsieur Sylvestre.) — Il est impossible de donner un plus charmant commentaire de lapis nudus et de magna satis. » Il y aurait de l’inconvénient sans doute à multiplier de semblables commentaires ; mais celui-ci, en admettant même que l’à-propos soit un peu cherché, a pour lui toutes les excuses. […] J’aimerais donc que, dans une édition de Virgile comme celle-ci, indépendamment de la partie philologique et critique proprement dite, il y eût et un peu de rhétorique (j’entends de la bonne, la seule dont M.  […] Ce sont les Anglais qui en fourniraient la meilleure partie : leurs hommes d’État osent montrer en toute rencontre qu’ils ont été nourris dans le commerce des grands auteurs de l’Antiquité. […] In-8°, à la librairie Hachette, boulevard Saint-Germain, 77. — La première partie seulement avait paru, contenant les Bucoliques et les Géorgiques, avec une introduction et une notice.

763. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « L’abbé Prévost »

Mais ce qui nous donne à songer plus particulièrement et ce qui suggère à notre esprit mille pensées d’une morale pénétrante, c’est quand il s’agit d’un de ces hommes en partie célèbres et en partie oubliés, dans la mémoire desquels, pour ainsi dire, la lumière et l’ombre se joignent ; dont quelque production toujours debout reçoit encore un vif rayon qui semble mieux éclairer la poussière et l’obscurité de tout le reste ; c’est quand nous touchons à l’une de ces renommées recommandables et jadis brillantes, comme il s’en est vu beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence, de la beauté d’un cloître qui tombe, et à demi couchées, désertes et en ruine. […] La dernière guerre de Louis XIV tirait à sa fin ; les emplois à l’armée étaient devenus très-rares ; mais il avait l’espérance, commune à une infinité de jeunes gens, d’être avancé aux premières occasions ; et, comme lui-même il l’a dit par la suite en réponse à ceux qui calomniaient cette partie de sa vie, « il n’étoit pas si disgracié du côté de la naissance et de la fortune qu’il ne pût espérer de faire heureusement son chemin. » Las pourtant d’attendre, et la guerre d’ailleurs finissant, il retourna à La Flèche chez les pères jésuites, qui le reçurent avec toutes sortes de caresses ; il en fut séduit au point de s’engager presque définitivement dans l’Ordre ; il composa, en l’honneur de saint François Xavier, une ode qui ne s’est pas conservée. […] Il ne vaut pas grand’chose ; cependant on en lit 190 pages en fondant en larmes. » Ce n’est que de la première partie des Mémoires d’un Homme de qualité que peut parler mademoiselle Aïssé ; 190 pages qu’on lit en fondant en larmes, n’est-ce donc rien ? […] Jean-Jacques, dont c’était aussi le vœu, mais qui ne s’y tenait pas, eut occasion, à ses débuts, de rencontrer souvent l’abbé Prévost chez leur ami commun Mussard, à Passy ; il en parle dans ses Confessions (partie II, livre VIII), et avec un sentiment de regret pour les moments heureux passés dans une société choisie.

764. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Discours préliminaire » pp. 25-70

Les sciences et les arts sont une partie très importante des travaux intellectuels ; mais leurs découvertes, mais leurs succès n’exercent point une influence immédiate sur cette opinion publique qui décide de la destinée des nations. […] La première partie de cet ouvrage contiendra une analyse morale et philosophique de la littérature grecque et latine ; quelques réflexions sur les conséquences qui sont résultées, pour l’esprit humain, des invasions des peuples du Nord, de l’établissement de la religion chrétienne, et de la renaissance des lettres ; un aperçu rapide des traits distinctifs de la littérature moderne, et des observations plus détaillées sur les chefs-d’œuvre de la littérature italienne, anglaise, allemande et française, considérés selon le but général de cet ouvrage, c’est à dire, d’après les rapports qui existent entre l’état politique d’un pays et l’esprit dominant de la littérature. J’essaierai de montrer le caractère que telle ou telle forme de gouvernement donne à l’éloquence, les idées de morale que telle ou telle croyance religieuse développe dans l’esprit humain, les effets d’imagination qui sont produits par la crédulité des peuples, les beautés poétiques qui appartiennent au climat, le degré de civilisation le plus favorable à la force ou à la perfection de la littérature, les différents changements qui se sont introduits dans les écrits comme dans les mœurs, par le mode d’existence des femmes avant et depuis l’établissement de la religion chrétienne ; enfin le progrès universel des lumières par le simple effet de la succession des temps ; tel est le sujet de la première partie. Dans la seconde, j’examinerai l’état des lumières et de la littérature en France, depuis la révolution ; et je me permettrai des conjectures sur ce qu’elles devraient être et sur ce qu’elles seront, si nous possédons un jour la morale et la liberté républicaine ; et fondant mes conjectures sur mes observations, je rappellerai ce que j’aurai remarqué dans la première Partie sur l’influence qu’ont exercée telle religion, tel gouvernement ou telles mœurs, et j’en tirerai quelques conséquences pour l’avenir que je suppose. Cette seconde Partie montrera à la fois, et notre dégradation actuelle, et notre amélioration possible.

765. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre troisième. L’esprit et la doctrine. — Chapitre II. Deuxième élément, l’esprit classique. »

C’est pourquoi, dans toutes ses parties, vocabulaire et grammaire, la langue se réforme et se reforme sur le modèle de leur esprit, qui est l’esprit régnant  En premier lieu, le vocabulaire s’allège. […] On en ôte quantité de mots expressifs et pittoresques, tous ceux qui sont crus, gaulois ou naïfs, tous ceux qui sont locaux et provinciaux ou personnels et forgés, toutes les locutions familières et proverbiales356, nombre de tours familiers, brusques et francs, toutes les métaphores risquées et poignantes, presque toutes ces façons de parler inventées et primesautières qui, par leur éclair soudain, font jaillir dans l’imagination la forme colorée, exacte et complète des choses, mais dont la trop vive secousse choquerait les bienséances de la conversation polie. « Il ne faut qu’un mauvais mot, disait Vaugelas, pour faire mépriser une personne dans une compagnie », et, à la veille de la Révolution, un mauvais mot dénoncé par Mme de Luxembourg rejette encore un homme au rang des « espèces », parce que le bon langage est toujours une partie des bonnes façons  Par ce grattage incessant la langue se réduit et se décolore : Vaugelas juge déjà qu’on a retranché la moitié des phrases et des mots d’Amyot357. […] Chaque partie du discours a la sienne : défense d’en omettre ou d’en transposer une seule, comme on faisait au seizième siècle362 ; il les faut toutes et aux endroits marqués, d’abord le sujet avec ses appendices, puis le verbe, puis le régime direct, enfin le complément indirect. […] Vaugelas, Remarques sur la langue française : « C’est la façon de parler de la plus saine partie de la cour conformément à la façon d’écrire de la plus saine partie des auteurs du temps… Il vaut mieux consulter les femmes et ceux qui n’ont point étudié que ceux qui sont bien savants en la langue grecque et en la latine. » 356.

766. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre II. Littérature dramatique — Chapitre II. Le théâtre du quinzième siècle (1450-1550) »

Cependant ce même peuple croyait, et les hautes parties du drame chrétien l’eussent touché, s’il y avait eu des auteurs pour les traiter dignement : elles touchaient telles quelles, dans leur platitude et dans leurs diffusions. […] Ce n’est pas qu’il n’y ait de belles idées, et même d’heureuses parties dans quelques-uns de ces mystères. […] Toute la partie de la « mondanité » de Madeleine nous présente une amusante et vive silhouette de coquette évaporée et vaniteuse : il a bien rendu aussi, avec une saisissante brièveté, le dialogue suprême du Christ et de sa mère. […] Mais ces 150 pièces ne représentent qu’une partie infiniment petite de la production comique des xve et xvie  siècles. […] Avec cela, il a trois parties sensibles : la peau, la bourse et la femme : être rossé, volé, trompé, voilà les trois mésaventures qui le font rire quand elles arrivent aux autres, parce qu’elles le fâcheraient si elles lui arrivaient, il est peu sensible, il a peu d’idées : les peines morales et le tourment d’esprit n’ont guère de prise sur lui.

767. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre IV. Guerres civiles conflits d’idées et de passions (1562-1594) — Chapitre III. Montaigne »

Michel de Montaigne est un aimable homme, quand il parle de soi (et il en parle toujours), mais jamais plus que lorsqu’il parle de cette partie de lui qui est son intelligence, ses idées : alors il devient singulièrement intéressant ; alors il nous parle de nous, en parlant de lui ; il nous confesse, en se confessant ; il nous guide, en s’orientant. […] Il comprend trois parties principales. […] C’est alors qu’il faut user d’industrie, ne lâcher à La douleur que les parties de notre être et de notre vie que la nature lui attribue, et faire étude de conserver leur place et leurs moments à tous les plaisirs. Voilà la morale de Montaigne, un art de vivre aisément, délicieusement, un épicurisme pratique qui applique où il faut certaines parties de fermeté et d’endurance, un égoïsme délicat, qui n’exclut aucune affection, et ne se dévoue à aucune. […] Il avait eu une particulière amitié avec Pierre Charron, qui passa avec lui une partie de l’année 1589, et avec Mlle de Gournay, sa fille d’alliance, qu’il vit pour la première fois à Paris en 1588.

768. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre II. La jeunesse de Voltaire, (1694-1755) »

Son établissement aux Délices (1755) partage nettement sa vie et son œuvre en deux, et chacune des parties offre les caractères généraux des parties correspondantes du siècle. […] C’est le point de départ de l’ouvrage qui devint l’Essai sur les mœurs : plusieurs des parties rédigées pour Mme du Châtelet parurent dans le Mercure en 1745 et 1744. […] Il avait des parties du bon despote : il ne le réalisait pas entièrement, honneur réservé à l’incroyant Frédéric. […] Voilà pourquoi Voltaire développe et rejette cette partie à la fin de son livre.

769. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série « Francisque Sarcey »

Il n’a pas l’air de se douter (et il le sait pourtant bien) que la plupart du temps le curé est un brave homme qui a seulement les préjugés de son habit et de sa profession et qui même doit les avoir et serait un prêtre douteux s’il ne les avait pas ; que presque toujours, dans ces querelles entre curés et maires ou maîtres d’école, les torts sont partagés, et qu’enfin il n’est jamais renseigné que par l’une des parties et souvent par des nigauds, des fanatiques ou des farceurs. […] Il y a dans l’âme humaine des parties qu’il ne veut pas connaître, des sentiments où il refuse d’entrer, où du moins il n’entre que de la plus mauvaise grâce du monde — toujours comme ces « philosophes » d’il y a cent ans dont il est aujourd’hui le plus authentique héritier. […] Mais je ne veux m’arrêter un peu que sur la partie la plus considérable de son œuvre : sa critique dramatique. […] Développons une partie au moins du contenu de ces deux propositions. […] Relisez la plus grande partie du rôle de Tartufe.

770. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre douzième »

S’il y a en lui des parties d’un grand esprit, c’est pour la géométrie, où, de l’avis des bons juges, il a excellé, où il se serait élevé plus haut s’il eût donné à la science tout le temps qu’il a perdu dans les lettres, pour n’être pas même parmi les premiers du second rang. […] Il y a, tout au contraire, en Diderot des parties de l’écrivain supérieur. […] Pour le roman, les seules parties qui n’en soient pas fanées sont celles où l’on sent venir René. […] Dans cette partie toute littéraire de la vie de Chateaubriand, sa langue est plus près du dix-septième siècle que du dix-huitième. […] On en a déjà fait des livres, et comme s’il s’agissait d’un ancien, juger Chateaubriand est une partie notable de la littérature de notre temps, et un titre d’honneur pour des écrivains illustres129.

771. (1890) L’avenir de la science « XXII » pp. 441-461

Mais je ne puis m’empêcher de dire que, pour une grande partie de la jeunesse aristocratique, le catholicisme n’est qu’une forme du scepticisme et de la frivolité. […] La religion, la philosophie, la morale, la politique trouvent de nombreux sceptiques ; les sciences physiques n’en trouvent pas (au moins quant à leur partie définitivement acquise et quant à leur méthode). […] Ceci explique comment la science formait une partie essentielle du système intellectuel de Goethe. […] En supposant même que l’érudit ne dût jamais figurer dans la grande histoire de l’humanité, son travail et ses résultats, assimilés par d’autres et élevés à leur seconde puissance, y trouveront leur place par cette influence secrète et cette intime infiltration qui fait qu’aucune partie de l’humanité n’est fermée pour l’autre. […] Ce sont là les vrais fondateurs de l’unité allemande ; du moment où toutes les parties de ce beau pays se sont retrouvées dans la langue, la gloire et le génie de ces grands hommes, elles ont senti le lien qui les unissait et elles ont dû tendre à le réaliser politiquement.

772. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »

Le vibrion est un corpuscule indécis entre l’animal et la plante ; sa fonction est de dissoudre les parties restées saines des corps corrompus. […] L’Étrangère partie, la duchesse brise à terre la tasse où elle a bu, comme elle y casserait l’écuelle d’une pestiférée. « Qu’on ouvre toutes les portes ! […] Elle a perdu la partie. […] Il a des parties communes et des morceaux boursouflés, des phrases toutes faites et des mots redits. […] Avant de risquer la partie, Nourvady, du reste, avait joué son va-tout.

773. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre VI. Le Bovarysme essentiel de l’humanité »

S’il agit autrement, c’est donc par ignorance, c’est donc parce qu’une partie des éléments du problème lui est cachée ; en ce cas, la liberté de son choix est entravée par défaut de connaissance. […] Elle n’est toutefois qu’une conséquence elle-même d’une autre illusion plus profonde et qui l’explique en partie : l’illusion de la personnalité, la croyance à l’unité du moi. […] On ne voit pas que ce corps, différencié dans l’espace d’une série d’autres corps auxquels il s’appareille par des ressemblances spécifiques, n’est, quand on l’analyse isolément, qu’un composé de parties à l’infini. C’est par un procédé de simplification grossier que l’on se tient à donner le nom d’instincts aux diverses parties qui concourent à la formation de cette entité complexe qu’est la personne humaine : ces instincts eux-mêmes, sous le nom abstrait dont nous les désignons et au moyen duquel nous les isolons pour les saisir, cachent une multiplicité fourmillante d’existences séparées qui déjà se dérobent à notre regard et à nos nomenclatures. […] Tout ce que ceux-ci accomplissent en réalité en sa faveur semble entrepris au service d’une entité majeure dont ils s’estiment des parties et des dépendances et dont la seule fonction consiste pourtant à relier entre eux par un lien mnémonique les actes successifs des différents groupes d’instincts qui tour à tour possèdent l’empire et fondent des dynasties.

774. (1856) Les lettres et l’homme de lettres au XIXe siècle pp. -30

Qu’on nous permette donc de transcrire cette partie du rapport, soit comme rectification, si nous sommes dans l’erreur, soit comme pièce au dossier, si le public, ce grand jury de révision, doit nous donner gain de cause. […] Leurs livres n’étaient que la meilleure partie de leur âme ; ils vivaient leurs ouvrages avant de les écrire. […] Pas un événement qui ne lui donne sa secousse : il semble qu’un fil électrique, vaste ceinture du globe, joint non seulement les lieux, mais les âmes ; et que, comme un corps organisé, le genre humain se sent tout entier dans chacune de ses parties. […] Il nous reste à effleurer une partie délicate de notre sujet, une question qui, bien ou mal résolue, rend les autres solutions possibles ou chimériques. […] Qu’il aligne des chiffres et rédige des factures : le grand-livre en partie double n’épuisera pas son imagination.

775. (1767) Sur l’harmonie des langues, et en particulier sur celle qu’on croit sentir dans les langues mortes

Pour bien analyser le plaisir qui résulte d’une suite de sons, il faut décomposer cette suite de sons dans ses parties et ses éléments. […] Celle-là dépend en partie de la langue même, en partie de celui qui l’emploie ; au lieu que l’harmonie qui résulte des mots isolés dépend de la langue seule. […] Une musique qui ne serait formée presque entièrement que de simples blanches ou de simples noires, serait certainement plus monotone, et par conséquent moins agréable, que si dans cette même musique, sans y rien changer d’ailleurs, on entremêlait avec intelligence et avec goût les noires et les blanches, et s’il résultait de là une mesure plus vive, plus marquée, et plus variée dans ses parties. […] C’est en effet de cette seule manière, avec beaucoup de temps, d’étude et d’exercice, qu’on peut devenir un bon écrivain dans sa propre langue ; on sait même combien il est rare encore d’y réussir ; et on veut se flatter de bien écrire dans une langue morte, pour laquelle on n’a pas la millième partie de ces secours ?

776. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre I. La conscience et la vie »

La mémoire peut manquer d’ampleur ; elle peut n’embrasser qu’une faible partie du passé ; elle peut ne retenir que ce qui vient d’arriver ; mais la mémoire est là, ou bien alors la conscience n’y est pas. […] Ce que nous percevons en fait, c’est une certaine épaisseur de durée qui se compose de deux parties : notre passé immédiat et notre avenir imminent. […] Mais d’autre part notre conclusion, en se complétant, nous fournit une réponse plausible à la question que nous venons de poser : tous les êtres vivants sont-ils des êtres conscients, ou la conscience ne couvre-t-elle qu’une partie du domaine de la vie ? […] La matière vivante s’est engagée en partie sur l’une, en partie sur l’autre.

777. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336

Omettra-t-on le nécessaire dans les parties qui la constituent ? […] Cette action est une, et liée en toutes ses parties animées, comme le sont les membres d’un corps vivant. […] Dans toutes ces parties, Voltaire est à mille lieues de lui !  […] Cette différence notoire entre l’admirable naturel, et l’étonnant surnaturel, prouve que le poète qui parvient même au sublime, ne traite que la partie historique de l’épopée, et qu’il ne la complète que s’il y sait joindre le merveilleux, qui en est la partie fabuleuse. […] Une partie du grand effet des fictions de l’antiquité s’évanouit pour nous, à qui elles ne paraissent plus que des contes ingénieux et frivoles.

778. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

. ; et comment à leur côté il a recherché la plus grande partie de la chrétienté . […] Tibère dînait dans une grotte sauvage, dont une partie s’écroula pendant le repas. […] Tibère se chargea lui-même d’une partie des poursuites, et fit torturer les prévenus sous ses yeux. […] Sans doute il avait également étudié, sous des maîtres habiles, toutes les parties des belles-lettres. […] La scène était elle-même divisée en deux parties inégalement exhaussées.

779. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Mémoires du général La Fayette (1838.) »

Mais le résultat semble acquis ; dans ces termes-là, il est obtenu.. ou manqué ; et, à mon sens, en partie obtenu, en partie manqué. […] Et c’est à ce point de vue essentiel qu’on doit surtout dire que la Révolution française est terminée, que ses résultats sont en partie obtenus, en partie manqués, et que l’esprit, l’inspiration qui l’a soutenue dans sa longue et glorieuse carrière, fait défaut. […] Ce trop de confiance sans cesse renaissante à l’égard de ceux qu’il n’avait pas encore éprouvés, il l’avait en partie parce qu’il croyait en effet, et en partie peut-être parce que c’était dans son rôle, dans sa convenance politique et morale (à son insu), de voir ainsi, de ne pas trop approfondir ce qui faisait groupe autour du drapeau, son idole ; nous y reviendrons. […] Dans cette première partie des Mémoires et de la vie de La Fayette, à côté de la jeune, enthousiaste et pure figure du disciple, est celle du maître, du véritable grand homme d’État républicain, de Washington. […] Comme résultat, mon idée est que le vœu de Boileau, comme celui de La Fayette, n’avait qu’en partie manqué ; en gros, et pour d’autres que lui, le but semblait atteint et l’objet obtenu.

780. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Grant Allen, tout caractère esthétique à la disposition des parties en vue d’une fin « confortable », c’est se rejeter dans un excès contraire. […] Au contraire, toute organisation de parties, par rapport à une fin, constitue un ordre, une harmonie, et depuis longtemps on a uni la beauté et l’ordre. […] Certes l’art est pour une notable partie une transformation de l’amour, c’est-à-dire d’un des besoins les plus fondamentaux de l’être. […] En d’autres termes, l’art devra intéresser indistinctement à l’émotion toutes les parties de nous-mêmes, les inférieures comme les supérieures. […] Comme nous l’avons vu, ce temps fort se borne dans la majorité des cas à subdiviser le vers en deux parties, l’une de quatre et l’autre de huit pieds.

781. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre II. Le rôle de la morale » pp. 28-80

En présence des contradictions du monde, il réagit différemment avec deux parties distinctes de sa personnalité. […] Alors intervient la principale tentative pour faire accepter, par la partie irréductible de l’individu, la forme sociale avec ce qu’elle a de plus contraire à l’individualité même, pour faire sortir la volonté sociale et anti-individuelle, des tendances mêmes qui ont combattu l’instinct social. […] § 10 Naturellement la tendance à obéir soulève contre elle la partie individuelle, égoïste du moi. […] Si l’âme sociale pouvait le réduire par quelque moyen et introduire dans l’individu, comme une sorte de virus ou de vaccin, cette autorité qu’elle exerce sur les êtres sociaux, si elle pouvait la cultiver en lui et la faire accepter, bien mieux la faire exercer à son profit par la partie personnelle et réfractaire de l’individu, elle aurait fait un coup de maître, et la partie serait gagnée. […] Cela permet à la société, tout en le formant, en s’en servant, de l’exalter comme l’expression de la libre personnalité, de la personnalité idéale de l’homme — ce qui est vrai en un sens — et de le faire ainsi accepter plus volontiers par la partie égoïste du moi.

782. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »

Conséquemment, quelque éloignées et isolées les unes des autres que soient les parties du monde où on les trouve aujourd’hui, il faut que, dans le cours des générations successives, elles aient passé de l’un de ces points à tous les autres. […] Une petite partie du monde seulement a été géologiquement explorée. […] Mais une partie peut être développée de la manière la plus anormale, comme l’aile de la Chauve-souris, et cependant n’être pas plus variable que tout autre, si cette partie est commune à beaucoup de formes subordonnées, c’est-à-dire si elle s’est déjà héréditairement transmise pendant une très longue période ; car en pareil cas elle sera devenue permanente par suite d’une sélection naturelle longtemps continuée. […] Quant à la distribution géographique, si l’on admet qu’il y ait eu pendant le long cours des âges de fréquentes migrations d’une partie du monde à l’autre, en raison de changements climatériques et géographiques antérieurs à notre époque et des moyens nombreux, pour la plupart inconnus, de dispersion qu’ils ont dû fournir, alors on peut concevoir, d’après la théorie de descendance modifiée, le plus grand nombre des principaux faits que l’observation a constatés. […] À la première génération, peut-être la millionième partie seulement des germes produits laissa des descendants capables de se reproduire à leur tour, et la loi de sélection agit probablement avec la même sévérité pendant un grand nombre de siècles, perfectionnant ainsi le plan général de l’organisation avec une rapidité d’autant plus grande.

783. (1848) Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

J’en ai cité une partie plus haut. […] 17 juillet : Lu une partie d’Ahasvérus. […] mais dans cette partie M.  […] Une partie de l’épître à M.  […] Quant à la partie matérielle de l’art, M. 

784. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXIV » pp. 247-253

On a déjà réfuté en partie cette fausse vue qu’ils ont trop suivie d’ailleurs dans le système de leur traduction : en les lisant, et si l’on ne revenait au texte ancien, on serait tenté de croire par moment qu’ils ont raison. […] — Le procès d’embauchage par le parti légitimiste (voir les Débats du 30 août) a révélé de curieux détails ; les lettres saisies chez le duc d’Escars et produites au procès en sont la partie la plus intéressante, et on peut croire que, même pour le ministère public, le fond de l’affaire n’a servique de cadre à la production de ces lettres.

785. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre VII. De la propriété des termes. — Répétition des mots. — Synonymes. — Du langage noble »

Il peut arriver que certains mots aient dans leur sens une partie commune, et qu’on puisse les employer indifféremment, quand on n’a besoin d’exprimer que cette partie commune de leur sens.

786. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Quatrième partie. Élocution — Chapitre IX. Précision, brièveté, netteté »

Faute de l’avoir trouvé, on ne croit pas son sentiment suffisamment expliqué : on ajoute un mot dans la proposition, une proposition dans la phrase, pour mettre en lumière un détail ou une partie de l’idée. […] Nous retrouvons donc ici cette loi que nous avons déjà aperçue tant de fois : dans toutes les parties de la tâche de l’écrivain, la marque éminente de la bonté et de la beauté des choses, c’est la nécessité.

787. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Des avantages attachés à la profession de révolutionnaire. » pp. 200-207

Non ; le rôle est bon à fond et dans toutes les circonstances ; bon dans sa partie affirmative : le rêve ; bon dans sa partie négative : la haine.

788. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Chirurgie. » pp. 215-222

Le titre de spécialiste, loin d’indiquer une supériorité, signifie trop souvent que celui qui se pare de ce titre, ne connaissant en effet que l’objet de sa « spécialité », risque de le connaître mal, s’il est vrai que toutes les parties et fonctions du corps soient liées entre elles et dépendantes les unes des autres. […] La conséquence, c’est que, pour exceller dans la première partie de ce programme, le chirurgien doit avoir, avec une connaissance toujours présente de tout le corps humain, un sang-froid inaltérable, un regard lucide et sûr, une main délicate et intelligente, et comme des yeux au bout des doigts, une initiative toujours prête, la puissance d’inventer ou de modifier, à mesure, les procédés de son art, une faculté divinatoire, bref un « don », aussi rare peut-être, aussi instinctif et incommunicable que celui du grand poète ou du grand capitaine.

789. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »

Les phénomènes lumineux, caloriques, électriques, tout aussi bien que les actions nerveuses, sont produits par des corps qui vibrent. « Les objets extérieurs, par leurs impressions sur nos sens, causent d’abord dans les nerfs, ensuite dans le cerveau, des vibrations de parties médullaires16 très petites et, pour ainsi dire, infinitésimales. » Ces vibrations « consistent en ondulations de particules très ténues, analogues aux oscillations du pendule ou aux tremblements des molécules d’un corps sonore. » C’est donc sous la forme purement mécanique d’une ondulation que les impressions cheminent le long des nerfs. […] Cet opuscule contient 22 proposions qui renferment en substance toute la partie psychologique des Observations.

790. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306

Une entr’autres par Thiers : elle est divisée en deux parties. […] Il s’appuye de celle de Henri IV, qui reçut la discipline sur les épaules, des cardinaux d’Ossat & du Perron ; formalité bien vaine, mais raison plus étrange encore pour vouloir qu’on admettre un usage quelquefois criminel & suggéré par la débauche ; un usage qui peut être remplacé par tant d’autres plus dignes d’un vrai pénitent ; un usage qui peut être remplacé par tant d’autre plus dignes d’un vrai pénitent ; un usage enfin que la religion ne prescrit pas, & qui rappelle ces prêtres de Baal, qui se déchiroient à coups de lancettes, ou ces insensés Brammins qui passent la plus grande partie de leur vie, nuds dans leurs cellules, occupés à s’enfoncer des clous dans les bras & dans les cuisses, en l’honneur de leur dieu Brama.

791. (1929) La société des grands esprits

Il n’est pas jusqu’à la douce et tutélaire Béatrice qui ne fasse sa partie dans ce concert tonnant. […] Quant à une dernière partie de sa lettre, où M.  […] Pour la partie affirmative de ses thèses, il fait appel au sentiment. […] Elle ne méritait pas la millième partie du blâme qui retombe sur moi. […] » Barrès admirait beaucoup Michelet et a subi en partie son influence ; Péguy aussi.

792. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

Il fut chargé de missions partie diplomatiques, partie policières, à ce qu’il me semble bien, ici et là. […] C’était une partie d’échecs à jouer sans cesse. […] qui nous poursuit toujours, reçoit sa solution, partie par partie, progressivement, d’une façon fort satisfaisante. […] C’est partie ceci, partie cela. […] Sur cette dernière partie de l’enquête, les M. 

793. (1853) Histoire de la littérature française sous la Restauration. Tome I

C’est la partie politique, celle qui offre aujourd’hui le moins d’intérêt. La partie historique et philosophique a conservé un tout autre attrait. Dans cette partie, la révolution est appréciée avec une véhémente impartialité. […] Il importe de faire remarquer que ces constitutionnels de 1789, auxquels vient se rattacher la partie la plus studieuse et la plus grave de la nouvelle génération, subsistent encore en partie. […] Victor Hugo, et pour une autre partie du public, une Messénienne de M. 

794. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Une partie considérable de l’art romantique (nonobstant le caractère de littérature éminemment personnelle que le romantisme a eu et gardé longtemps), une partie considérable de l’art romantique a eu la marque alexandrine. […] Une partie des graines ira dans les cailloux et dans les ronces, une partie seulement dans la bonne terre. […] Vous verrez tout cela ; et cette partie de la correspondance vous intéressera très fort. […] On voit que cette négligence, en partie volontaire, n’est qu’un hommage de plus. […] Il la tient tout, entière sous sein regard, et la voit distinctement en toutes ses parties.

795. (1880) Une maladie morale : le mal du siècle pp. 7-419

Gœthe en a tiré une partie de ses propres souvenirs. […] On sait qu’il faisait originairement partie de ce grand monument appelé le Génie du christianisme (2e partie, liv.  […] Partie à l’automne de 1803 pour Rome, elle n’en devait pas revenir ; elle mourut le 4 novembre. […] Ce fut là qu’il connut Benjamin Constant, qui avait dans cette ville une partie de sa famille. […] Amour, absence, retour, désespoir, folie, telles sont les divisions de la partie poétique du volume ; cette partie est traitée dans le même esprit que celle qui la précède.

796. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Mais quel obscur travail se fait dans cette partie secrète de l’être où s’élabore la personnalité ? […] Il est vraiment un enfant de cette partie du siècle. […] Que si je n’ai pu atteindre toute la vérité, du moins en ai-je atteint une partie. […] Cette partie de l’œuvre de M.  […] Il lui appartient de dissiper ce malentendu dont elle est en partie coupable.

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