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578. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre VI, « Le Mariage de Figaro » »

L’intrigant se fait familier avec les grands qui l’emploient insolent avec le bourgeois qui le méprise : les temps sont proche ; où son mérite aura la carrière ouverte et libre. […] Figaro se dresse devant lui, ayant le mérite, le droit, l’honnêteté relative : il a même la popularité, grand signe des temps. […] Beaumarchais a mis tous ses instincts de révolte ; par la bouche de Figaro, il verse le ridicule sur tout ce qui soutenait l’ancien régime : noblesse, justice, autorité, diplomatie ; il fait une revendication insolente des libertés de penser, de parler et d’écrire, il réclame contre l’inégalité sociale ; d’un côté, la nullité et la jouissance ; de l’autre, le mérite et la peine. « Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ; … vous vous êtes donné la peine de naître, rien de plus ; … tandis que moi, morbleu ! 

579. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires de Philippe de Commynes, nouvelle édition publiée par Mlle Dupont. (3 vol. in-8º.) » pp. 241-259

L’Académie des inscriptions a reconnu ce mérite solide et modeste en décernant à Mlle Dupont la première médaille dans la série des travaux concernant les antiquités de la France. […] Il faut lire là-dessus le chapitre xix du livre V, intitulé « Caractère du peuple françois et du gouvernement de ses rois », pour avoir de Commynes et de son esprit politique toute l’estime qu’il mérite. […] Elle était incomplète jusqu’à ce jour ; c’est le présent éditeur, Mlle Dupont, qui a le mérite d’en avoir éclairci les endroits obscurs.

580. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres inédites de la duchesse de Bourgogne, précédées d’une notice sur sa vie. (1850.) » pp. 85-102

Elle mérite d’en rester de loin comme une des représentations les plus légères et les plus séduisantes dans sa course fugitive. […] La Fare, dans ses mémoires écrits vers 1699, a très bien remarqué que depuis la mort de Madame Henriette, duchesse d’Orléans (1670), le goût des choses de l’esprit avait fort baissé dans cette cour brillante de Louis XIV : « Il est certain, dit-il, qu’en perdant cette princesse, la Cour perdait la seule personne de son rang qui était capable d’aimer et de distinguer le mérite ; et ce n’a été, depuis sa mort, que jeu, confusion et impolitesse. » Voltaire, qui voit le siècle de Louis XIV à travers le prisme de son enfance, se récrie contre une telle assertion. […] Celle-là, elle n’était pas une enfant de onze ans, elle n’avait pas seulement les grâces, elle avait l’élévation morale, le vrai mérite et les hautes vertus.

581. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — III. (Suite et fin.) » pp. 128-145

Quand un homme a mérite d’être envié à son parti par ceux qui le combattaient, il a touché à la véritable gloire, et sa mort est un deuil jusque dans les rangs où son nom portait la terreur. […] Vous avez pris des engagements, et les suivez en homme d’honneur ; moi, je n’ai pas pris d’engagements et ne m’en fais aucun mérite. […] Par là, du moins, toutes guerres cessées, toutes animosités éteintes, il mérite des regrets de ceux même qu’il a combattus, et une place fort distinguée dans l’histoire littéraire.

582. (1868) Curiosités esthétiques « II. Salon de 1846 » pp. 77-198

Lassale-Bordes, c’est qu’on n’y trouve pas une préoccupation unique de la couleur, et c’est peut-être un mérite. […] Decamps était paysagiste aussi, et paysagiste du plus grand mérite : ses paysages et ses figures ne faisaient qu’un et se servaient réciproquement. […] Horace Vernet lui-même, cet odieux représentant du chic, a le mérite de n’être pas un douteur. […] Il n’est pas encore assez convaincu de son mérite. […] Arondel, dont le mérite principal est une bonhomie réelle.

583. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 155

Arnaud doit être placé au rang de ces honnêtes gens, dans qui la vivacité a nui quelquefois aux lumieres, & qui n’en méritent pas moins d’estime de la part de ceux qui savent distinguer l’homme prévenu, d’avec l’homme de mérite rendu à lui-même.

584. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 190

Quelques-uns de ses Ouvrages ne sont pas sans mérite.

585. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 309

Au talent de l’esprit, elle a réuni le mérite du savoir.

586. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 17

« L’amour de Dieu l’embrâsoit, poursuit ce Littérateur moraliste ; tout dans ses Discours respire la piété la plus tendre, la plus vive : je n’en connois point même qui ait ce mérite dans un degré égal, & qui soit plus dévot sans petitesse.

587. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 125

Un Ecrivain philosophe prétend que Desbarreaux n’en est pas l’Auteur, & s’efforce d’en affoiblir le mérite.

588. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 326

l’Abbé Foucher joint le mérite des recherches à l’art de les mettre en œuvre, & à celui de les rendre agréables, intéressantes à la lecture.

589. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 504

Ce ne sont pas les louanges qui font vivre les Ecrits ; c’est aux Ecrits à vivre par leur propre mérite, & à justifier les louanges.

590. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 15

Il a néanmoins le mérite d’avoir su joindre l’utile & l’agréable dans ces différens Recueils, dont le titre du premier nous paroît fautif.

591. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 180

Ses Plaidoyers, autrefois si estimés, ne peuvent servir aujourd’hui qu’à faire connoître combien il y a de distance, entre avoir une grande réputation & un grand mérite.

592. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 233

Celle qui a été donnée depuis par M. l’Abbé Batteux, n’a servi qu’à en faire mieux sentir tout le mérite.

593. (1763) Salon de 1763 « Sculptures et gravures — Mignot » p. 253

Ce n’est plus à la vérité le mérite d’un statuaire habile ; mais celui d’un fondeur ordinaire.

594. (1893) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Première série

ses ouvrages, quel qu’en puisse être le mérite, qui ont fait sa réputation. […] Prenons garde, la question est grave ; elle mérite une réponse délicate, où le vrai ne soit pas sacrifié au simple. […] L’artiste ou l’écrivain qui se propose d’abord, qui se propose seulement de sauver sa vie, mérite de la perdre et il la perdra. […] Ne serait-ce pas, par hasard, ce qu’on découvre de mérites dans un auteur ou dans un livre après que ce livre ou cet auteur a réussi ? […] Celui-ci n’étant point sincère, s’il mérite à son tour d’entrer dans nos études, ce sera seulement au chapitre du charlatanisme et des trucs.

595. (1891) Essais sur l’histoire de la littérature française pp. -384

Géruzez n’a peut-être pas fait non plus à ce genre de littérature la place qu’il mérite. […] Leur volonté n’en a peut-être pas tout le mérite. […] Ce genre de mérite ne fait point défaut à M.  […] Il ne s’y arrête pas, toutefois, autant qu’elle le mérite. […] À ce titre, il mérite d’avoir ici quelques mots.

596. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 154

Pourquoi déclamer avec tant d’humeur & de partialité contre un Ouvrage dont les Critiques n’affoibliront jamais le mérite ?

597. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 173

Son département dans l’Histoire naturelle de M. de Buffon, est peu brillant, à la vérité ; mais il n’en a pas moins son mérite : l’objet du travail de M d’Aubenton est la partie anatomique.

598. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 308

Jacques-François Blondel, Professeur Royal d’Architecture, renouvelle aujourd’hui la gloire de ce nom, ou, pour mieux dire, il ajoute infiniment à sa célébrité, par des Ouvrages qui, par leur nombre & leur mérite, surpassent ceux des autres Blondels, qui ne sont pas ses parens, comme il a eu la modestie de le declarer dans une Feuille périodique.

599. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 446

Castel un mérite que ses Ouvrages n’ont pas tout développé.

600. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 227

Son Essai sur l’Infanterie Françoise est intéressant pour toute sorte de Lecteurs, par la maniere dont il a traité son sujet, & joint au mérite d’un style simple & correct, celui de la méthode & de la précision.

601. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 420

Le travail, il est vrai, s’y fait plus sentir que le génie ; mais le génie perce quelquefois de maniere à donner une idée très-favorable des vûes & du mérite de l’Auteur.

602. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 506

La Traduction qu’en a donnée l’Abbe Bosquillon, sans en faire sentir tout le mérite, ne laisse pas d’être élégante & de donner une idée des beautés qu’elle contient.

603. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 534

Malgré ces deux défauts qui en affoiblissent & n’en détruisent pas le mérite, les Compilateurs de l’Encyclopédie n’ont pas dédaigné d’en faire souvent usage.

604. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 539

Ses Harangues & son Traité de l’Art d’apprendre & d’enseigner, ajoutent au mérite du style, celui des préceptes & du bon goût.

605. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Le sentiment & l’émotion continuelle, qui font le grand mérite de cette pièce, lui paroissoient choquer les premières idées du comique. […] L’idée de ces deux essais philosophiques mérite d’être applaudie, mais elle est mal exécutée. […] D’ordinaire leur grand mérite n’est que celui des circonstances ; mais celle-ci se soutient toujours : on la revoit aux Italiens avec plaisir. […] Elle fait un mérite à quelques-uns de ses plus saints personnages d’avoir dansé au son du tambour. […] Le théâtre, dit-on, est défendu, & sans doute qu’il mérite de l’être.

606. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Corbeiller, Jean-Maurice (1859-1936) »

Le Corbeiller n’en a pas moins le mérite d’avoir dit, je crois, et fort bien dit, dans les vers que j’ai cités, l’essentiel sur le génie d’Alfred de Musset.

607. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 178

Les Cardinaux de Richelieu & Mazarin, dont il a écrit l’histoire, doivent peu au mérite de sa plume.

608. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 464

Quelques-unes de ses petites Pieces respirent un enjouement & une gaieté bien plus analogues au génie & au goût de la Nation, que tant de dolantes Jérémiades ou de vaporeuses Epîtres philosophiques, dépourvues même du mérite de la versification.

609. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 355

Il n’en est pas certainement dans la Littérature comme dans la Noblesse : l’Auteur d’une grande Maison est ordinairement un homme d’un grand mérite, & c’est de lui qu’on se fait gloire de dater ; tandis que le plus souvent un Ecrivain obscur est l’inventeur d’une nouvelle génération poétique : mais son obscurité n’est pas une raison pour se dispenser de l’hommage qu’on doit à son invention.

610. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 138

Ce Jésuite joignoit au mérite de l’éloquence, celui de la douceur & de la sagesse dans la direction.

611. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 154

Il a composé aussi un Parallele de Corneille & de Racine : ce qui en résulte de plus clair, c’est qu’avec un jugement peu sain, un goût médiocre, un style lourd, incorrect & diffus, il n’auroit pas dû prendre sur lui de juger du mérite de ces deux Poëtes.

612. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 341

Ses Noëls Bourguignons sont fort goûtés dans sa Patrie ; mais il faut être né dans ce pays-là, pour en sentir le mérite.

613. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 399

Il s’en faut de beaucoup que le mérite de ces deux Ouvrages réponde à l’importance du titre.

614. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 528

Nous sommes bien éloignés d’élever ses Productions au dessus de leur mérite.

615. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 252

Il a encore un mérite qui le distingue bien avantageusement de ses Confreres : plus occupé de la Morale chrétienne, que du Dogme & de la Controverse, il ne s'est jamais permis, contre le Pape & l'Eglise, aucune de ces déclamations puériles & indécentes, dont les Temples Protestans ont si souvent retenti.

616. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 273

Berruyer, son Editeur, auroit dû s'en appercevoir, & ne donner au Public que ce qui étoit digne de la réputation de ce Prédicateur, dont la modestie & la piété égaloient le mérite.

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